L’audition de notre confrère Adama Ouédraogo Damiss a donné lieu pendant ces dernières quarante huit heures, à des révélations troublantes sur l’attitude d’une figure de proue de la Société civile burkinabè. Dans sa ligne de défense, le journaliste à la Barre qui a expliqué s’être retrouvé au camp Naaba Koom II, dans le cadre de son travail, persiste et signe. « je n’ai participé d’aucune manière au coup de force, je suis allé au Camp Naaba Koom II dans le cadre de mon travail de journaliste. J’ai toujours pris des risques de ce genre à maintes reprises », explique-t-il.
Le Directeur de publication du mensuel Le Dossier, ajoute du reste que c’est cette façon de procéder qui l’avait conduit au Camp Guillaume Ouédraogo, pendant l’insurrection populaire où des responsables de la civile ont comploté avec le lieutenant-colonel yacouba isaac Zida pour prendre le pouvoir. Plus grave, il déclare la main sur le cœur disposer de preuves accablantes contre Me Hervé kam, coordonateur et porte-parole du Balai Citoyen, qui aurait reçu 100 millions de l’ancien premier ministre Zida.
Ce n’est pas la première fois que le mouvement est cité dans une sombre affaire, mais le lieu et la nature de l’homme qui fait ces révélations nous amène à nous poser des questions vu les connivences qui ont existées entre l’ancien locataire de la Primature et ce mouvement dont les leaders sont « accusés » d’avoir reçu une forte somme d’argent .On se rappelle du reste que les supputations avaient provoqué la colère te une sortie tonitruante de SamK Le jah, un des leaders de ce mouvement. En attendant, l’avocat cité n’a pas réagit et l’opinion reste dubitative
COMMENTAIRES
Mr. le journaliste, arretez de chercher a discrediter ce proces en protegeant un confrere.
Nous demandons humblement a Mr. Damiss d’envoyer ces preuves accablantes au procureur du faso ou de les publier dans son journal. Il rendrait un grand service au Burkina. C’est trop facile de dire n’importe quoi a la barre, en sachant qu’on ne peut pas le poursuivre pour diffamation.
Il appartient à Kam Hervé d’apporter le démentit comme il le soutient devant les accusés au putsch. Il rappelle toujours aux accusés que c’est leur devoir d’apporter la preuve de leur non implication.