Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, a présidé hier jeudi 3 septembre 2020, la cérémonie officielle d’ouverture du premier conclave national d’industrie et du commerce sur le thème : «Industrie et commerce : quelle synergie pour l’émergence de l’économie du Burkina Faso ?». Ce conclave qui réunit les professionnels de l’industrie, du commerce et les acteurs gouvernementaux, a pour objectif de proposer des solutions durables aux difficultés d’écoulement des productions industrielles nationales.
«Cette rencontre qui constitue une première du genre doit être pérenne afin d’offrir un cadre d’échanges permanent entre industriels et commerçants qui constituent des maillons essentiels de notre tissu économique», indique le premier ministre à travers la voix, du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré.
En effet, ce conclave qui réunit les professionnels de l’industrie, du commerce et les acteurs gouvernementaux, est un tremplin pour trouver des solutions durables à l’écoulement des productions industrielles nationales, en harmonie avec les différents accords dont le Burkina Faso est partie prenante, tout en tenant compte des intérêts de toutes les parties concernées. Prononçant le discours du chef du gouvernement, le ministre Harouna Kaboré souligne que dans un contexte d’ouverture croissante des économies, il est impératif que le Burkina Faso dispose d’industries compétitives à même de vendre aussi bien au niveau national qu’international.
Les échanges ont porté sur deux panels à savoir le panel portant sur la «Promotion de la transformation des produits nationaux» constitué de trois communications autour des thématiques suivantes : les principaux textes encadrant le secteur de l’industrie burkinabè, les réformes sur les filières porteuses, le modèle économique actuel de la filière coton et perspective.
Le second panel intitulé compétitivité de l’industrie burkinabè dans un contexte d’ouverture des marchés, est articulé autour de communications portant sur la zone de libre-échange continentale africaine: enjeux et opportunités, le dispositif de surveillance des frontières et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des textes régissant l’importation au Burkina Faso, les normes et la promotion des produits nationaux.
Aussi, au cours de cette cérémonie d’ouverture du conclave et dans le cadre de l’Initiative de renforcement des capacités productives des PME-PMI du secteur pharmaceutique, trois conventions de financements ont été signées entre le ministère en charge du Commerce représenté par le ministre Harouna Kaboré et le laboratoire phytofla du Dr Dakuyo.
Il s’agit de l’acquisition de matériels de laboratoire pour le contrôle qualité des produits pour un montant de plus de 53 millions ensuite 25 millions de FCFA pour le renforcement des capacités de la pharmacie St François d’Assise de production de gels et solutions hydroalcooliques et 20 millions de FCFA pour le renouvellement des équipements et l’extension des activités de production de gels et solutions hydroalcooliques de la PME Karilor.
«Je reste convaincu qu’ensemble, nous pouvons construire un secteur privé dynamique où industriels et commerçants se complètent et prospèrent. Je vous exhorte à faire en sorte que cette rencontre soit le lieu pour poser les bases du développement d’industries plus fortes et compétitives sur le marché national et international et d’une bonne collaboration entre industriels et commerçants», exhorte le ministre en charge du Commerce aux participants. Harouna Kaboré a rassuré les acteurs que le gouvernement continuera de déployer les efforts pour renforcer le bien-être des Burkinabè et donner plus d’opportunités au secteur privé afin de lui permettre de jouer efficacement son rôle moteur de la croissance, voire du développement socioéconomique. «Il travaillera sans relâche à lever les nombreuses barrières et à créer un climat favorable à l’écoulement des produits industriels», a-t-il promis.
Omar SALIA
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