Province du Loroum : un homme abattu par des inconnus à Lossa

Province du Loroum : un homme abattu par des inconnus à Lossa

C’est un nouvel assassinat qui vient grossir le nombre de victimes des attaques que connaît le Burkina Faso. Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 septembre 2018, des individus non-identifiés ont abattu un homme dans le village de Lossa, commune de Banh, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Titao (chef-lieu de la province du Lorum).

Les parties Nord et Est du Burkina Faso sont les cibles d’attaques répétées qui ont fait plusieurs dizaines de victimes parmi lesquelles on dénombre des militaires, gendarmes, policiers et agents des Eaux des forêts mais aussi des civils. A côté de ces tueries qui endeuillent le pays, on assiste à des enlèvements. Lundi dernier aux environs de 16 heures sur l’axe Pétégoli-Djibo (dans la région du Sahel) un marchand de bétail a été enlevé par des inconnus alors qu’il revenait du marché hebdomadaire de ce village. Lors de ce rapt, l’homme était en compagnie d’autres commerçants.

Dans le même temps, (lundi 17 septembre 2018), un prêtre missionnaire italien de la Société des missions africaines, Pier Luigi Maccalli, a été enlevé lundi 17 septembre à son domicile de Bamoanga, dans le Sud-Ouest du Niger. Selon des témoins, les ravisseurs ont fui vers le Burkina Faso tout proche.

«L’enlèvement a eu lieu vers 21 heures (20H00 GMT). Selon les témoignages des habitants, les assaillants étaient environ huit et sont venus en moto», affirme Thomas Codjovi, chargé de la communication de la mission catholique au Niger.«Ils ont enlevé le prêtre à son domicile situé en face de son église», a-t-il précisé à l’AFP, citant des sources locales du village de Bamoanga. Ce village de la préfecture de Makalondi, est situé à environ 125 km au sud-ouest de Niamey, dans la région de Tillaberi, à quelques kilomètres seulement de l’est du Burkina Faso. L’Est du Burkina Faso est le théâtre d’une forte montée de l’insécurité depuis plusieurs mois avec, notamment, des attaques récurrentes visant des civils, des chefs religieux et les forces de sécurité burkinabè. Début septembre, après une série d’attaques qui a fait une vingtaine de morts en un mois dans cette région, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis la mise en place de nouvelles «dispositions sécuritaires» pour «éradiquer le fléau du terrorisme».

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