Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 août 2018, un policier burkinabè a été tué au cours d’une attaque contre une patrouille et un commissariat de police de Sollé, localité du Nord du Burkina Faso-frontalière du Mali. Selon le communiqué de la police, «il s’agit d’un assistant de police qui a été tué dans l’attaque d’une équipe du commissariat de police de district de Sollé aux environs de 21 heures, par des individus armés sur l’axe Sollé-Titao», selon un communiqué de la direction générale de la police nationale diffusé jeudi. «Au cours de la même nuit, un groupe d’individus armés a tenté d’attaquer le commissariat de police de district de Sollé aux environs de minuit», ajoute le communiqué. Mais la «riposte tenace a mis en déroute les assaillants», affirme la police, sans plus de précision. Une mission de ratissage a été lancée, a indiqué la direction générale de la police, invitant la population de la région à une «franche collaboration» dans cette traque des assaillants. Depuis le premier semestre de l’année 2015, le Nord du Burkina est le théâtre d’attaques terroristes régulières, qui se propagent à d’autres régions du pays. En 10 jours, 4 attaques armées ont été enregistrées à travers le pays. Ces attaques ont ciblé toutes les catégories de forces de défense et de sécurité (FDS). Le 11 août 2018, un convoi de la gendarmerie qui escortait le personnel de la société minière SEMAFO en direction de la mine de Boungou, dans la Tapoa, a sauté sur une mine, tuant 6 personnes dont cinq gendarmes. Le mardi 21 août dernier, un douanier a été tué dans une attaque menée contre un poste de douane à Batié, localité du Sud du Burkina Faso-frontalière de la Côte d‘Ivoire et du Ghana.
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