Province du Soum: quatre soldats  tués à Nassoumbou dans l’attaque du poste avancé

Province du Soum: quatre soldats  tués à Nassoumbou dans l’attaque du poste avancé

Les nouveaux Ministres de la défense nationale et celui de la sécurité, n’auront pas droit à un temps de répit dans la lutte contre le terrorisme. Soixante-douze heures après leur entrée en fonction, c’est à trois reprises que les assaillants se sont signalés avec leur lot de morts sur le carreau.

Au lendemain de l’attaque de Siriké, (Soum)  où dix (10) personnes avaient été tuées dans la journée du dimanche 27 janvier,  c’est à Nassoumbou, que l’armée a une fois de plus essuyé une attaque mortelle dans la matinée du lundi 28 janvier 2019. Selon des sources sécuritaires,  quatre soldats  ont été tués dans l’attaque à Nassoumbou, dans le nord du Burkina. C’est la deuxième fois que cette position avancée de l’armée est la cible de groupes armés, dont les attaques visant les forces de sécurité sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.

La province du Soum a, une nouvelle fois, été le théâtre d’une attaque visant les forces de sécurité burkinabè, tôt ce lundi matin. «Nassoumbou est tombée cette nuit. Des soldats sont dans la nature. Nous déplorons quatre morts dans nos rangs. Le camp a été incendié par les assaillants», a déclaré à Jeune Afrique, un gradé de l’armée burkinabè qui a sollicité l’anonymat. Selon notre source, c’est un groupe d’assaillants (d’environ 300 à 400 combattants) qui a lancé l’attaque contre le poste militaire de Nassoumbou, dans la province du Soum, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. «Lourdement armés, les assaillants «sont arrivés sur plusieurs motos et véhicules, ont attaqué la position du détachement, à la roquette d’abord, suivi de tirs d’armes lourdes, avant de prendre la direction de Tem, près de Toussougou au Mali», précise une autre source militaire. Les soldats tués appartenaient au groupement des forces anti-terroristes (GFAT) placé sous le commandement de la première région militaire, basé à Ouahigouya. «Nous avons appris que le bilan provisoire fait état de quatre tués.

Nous n’avons pas encore d’hommes sur les lieux de l’attaque. Des renforts font actuellement mouvement vers la zone pour effectuer des opérations de ratissage», indique un officier. C’est la deuxième attaque meurtrière contre le détachement militaire de Nassoumbou, longtemps considéré par l’armée burkinabè comme un poste avancé de guerre.

En décembre 2016, douze soldats avaient péri dans l’affrontement avec une quarantaine d’individus armés. Là également, un important lot de matériel avait été détruit par les assaillants, avant leur repli vers la frontière malienne.

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