C’est l’une mauvaise nouvelle de la fin de semaine. Hier dimanche 27 janvier 2019, une dizaine de personnes ont été abattues à Siriké localité située à une vingtaine de kilomètres d’Arbinda, dans la province du Soum, région du Sahel. Selon plusieurs sources, l’attaque serait l’œuvre d’individus armés non identifiés à bord d‘un tricycle qui ont tiré sur plusieurs personnes occasionnant des morts au sein de la population.
Pour l’heure, on ignore le bilan exact de cette nouvelle attaque, qui vient allonger la longue liste des multiplies incursions terroristes dans cette région qui se vide de ses habitants depuis quelques mois. Avant cette attaque survenue en fin de soirée d’hier dimanche 27 janvier 2019, une source annonçait l’assassinat d’un imam dans l’Est du pays. Depuis le 1er janvier 2019, plusieurs régions (7 régions sur les 13 que compte le pays) sont sous état d’urgence.
Le gouvernement du premier ministre Paul Kaba Thiéba a rendu le tablier et c’est celui de Christophe Joseph Marie Dabiré qui pris le relais avec pour défis la lutte contre le terrorisme, la restauration de l’autorité de l’Etat et la lutte contre l’incivisme. En lieu et place des ministres Jean-Claude Bouda, de la défense nationale et des anciens combattants et Clément Sawadogo, jugés incompétents par nombre d’observateurs, le nouveau chef du gouvernement a fait appel au journaliste Chériff Moumina Sy, ancien président du Conseil national de la transition, mais aussi, ex-Haut représentant du chef de l’Etat, et Ousséni Compaoré, anciennement, chef d’état-major de la gendarmerie sous la Révolution. Ils auront l’immense tâche de rétablir l’ordre et la sécurité sur le territoire national.
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