L’information fait froid dans le dos. Alors que l’opinion soliloquait encore sur les évènements enregistrés dans la province du Yagha (Mansila) où des symboles de l’Etat avaient été incendiés par des hommes armés, le week-end écoulé, c’est un nouveau carnage qui vient allonger la liste des victimes des attaques.
Selon une source sécuritaire, quinze personnes tous des civils ont été tuées au petit matin d’hier lundi 4 février 2019, par des individus armés se déplaçant à moto dans le village de Kain-Ouro, commune de Kain située à 80 kilomètres de Ouahigouya, dans la province du Yatenga. Selon une source médiatique locale (Faso-Nord. Info) «les assaillants armés ont procédé à des attaques suivies d’assassinats de porte en porte au sein de la population civile.
Ils ont ainsi abattu, tout bras valide (hommes et femmes) qu’ils rencontraient sur leur chemin dans ce hameau de culture de Kain». «Le bilan provisoire serait très lourd et resterait à préciser. Mais certaines sources avancent un chiffre d’au moins une quinzaine de citoyens tués dans cette bourgade. Plusieurs blessés ont été évacués à Ouahigouya pour une meilleure prise en charge», a indiqué le confrère.
Si l’origine et le mobile recherché des assaillants reste inconnue, plusieurs témoignages affirment qu’ils auraient séjourné dans la zone de leur forfait où ils auraient effectué des sorties de reconnaissance avant de passer à l’action. Selon un communiqué de l’Etat-major général des armées, 146 assaillants ont été neutralisés lors des opérations terrestres et aériennes. ( lire communiqué page 5) Des opérations de ratissages se poursuivent pour débusquer ceux qui auraient échappé à la traque.
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