L’alerte est du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) né au lendemain du drame de Yirgou. Elle dénonce certains faits enregistrés dans la province du Zoundwéogo. Selon le CISC, tout serait parti d’une note rédigée en langue Arabe affichée dans trois écoles primaires de la commune de Bindé (village de V6) et qui menacerait la quiétude de la commune. Il n’en fallait pas plus pour susciter la réaction des habitants de la localité qui ont exigé, séance tenante la tenue d’une rencontre d’information au domicile du chef de la communauté peuhle. Selon les confidences d’un membre du CISC, au cours de la rencontre, une mise en garde a été adressée aux Peuhls de la commune. «Si d’aventure, une attaque survient dans cette zone, les Peuhls seront tenus pour responsables», auraient-ils prévenu. Face à la situation volatile, le collectif interpelle les autorités sur le risque de stigmatisation en cours dans cette zone, et qui porte les germes de celle de janvier 2019, où plusieurs dizaines de Peuhls de Yirgou et environnants assimilés à des terroristes avaient payé le prix fort.
COMMENTAIRES