Province du Soum: La brigade de gendarmerie d’Arbinda attaquée par des hommes de Malam Dicko

Province du Soum: La brigade de gendarmerie d’Arbinda attaquée par des hommes de Malam Dicko

 Après le Yatenga, où un commissariat de police avait été la cible d’une attaque terroriste, en début du mois, c’est la province du Soum qui renoue avec les attaques du même genre. La brigade territoriale de gendarmerie de Arbinda, commune rurale située dans la province du Soum, a été la cible d’une attaque terroriste dans la nuit du 20 au 21 décembre 2017. Selon une source sécuritaire basée dans la région du Sahel, cette attaque est l’œuvre d’une dizaine d’assaillants qui seraient venus du Mali voisin.

Comme à l’accoutumée, les assaillants, après avoir tiré à la roquette sur la brigade se sont engouffré à l’intérieur pour saccager le matériel qui s’y trouvaient. Ils auraient, selon la même source, réussi à emporter une moto mais ont été empêchés par la riposte des éléments de la gendarmerie, qui par des tirs nourris les ont contraints à  quitter les lieux. Fort heureusement, aucune perte de vie humaine ni blessé n’est à déplorer. Selon notre source, avant de prendre la fuite, les assaillants ont laissé un message sans équivoque « Etat islamique-Malam Dicko » qui sonne comme une revendication. C’est la première fois qu’une attaque perpétrée dans la région du Sahel est revendiquée. Depuis l’année 2015, le Burkina Faso a essuyé plusieurs attaques qui selon un bilan officiel dressé par les autorités, ont fait au total, 133 morts dont plus d’une cinquantaine dans la capitale Ouagadougou. Ansarul Islam, mouvement créé par le prédicateur burkinabè, Malam Ibrahim Dicko écume depuis l’année 2016, cette région où ses combattants sèment la terreur au sein des populations. Courant juin 2017, plusieurs sources ont annoncé sa mort et son remplacement par son frère cadet, Jaffar Dicko, qui aurait fait ses armes aux côtés d’Amadoun Kouffa, du Front de libération du Macina. En rappel, le poste de police de la commune de Koumbri, localité située à une trentaine de kilomètres de Ouahigouya et à 220km au Nord de Ouagadougou, près de la frontière malienne, a été la cible d’hommes armés, la nuit de lundi 4 au  mardi 5 décembre 2017. Cette attaque, selon une source, s’est soldée par l’incendie du poste par les assaillants dans leur repli.

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