Suspendue le 21 décembre 2018, l’audience du procès du putsch manqué du 16 septembre 2015 reprend du service ce lundi 7 janvier 2019 à 9 heures, au tribunal militaire de Ouaga 2000. Avant la trêve, c’est le 75e et dernier accusé en l’occurrence le général de brigade Djibrill Bassolé, poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures et trahison qui faisait face au tribunal.
Il a succédé au présumé cerveau du coup de force le général Gilbert Diendéré qui a passé treize (13) jours à la barre. Tout en plaidant non coupable, le général Bassolé a qualifié le rapport d’expertise sur les écoutes téléphoniques à lui attribuées de manipulé et de fabriqué.
En rappel, cette suspension d’un peu plus de deux semaines, décidée par le président du tribunal Seidou Ouédraogo n’avait rien à voir avec la requête introduite par les conseils de Djibrill Bassolé, qui souhaitaient le report de l’interrogatoire de leur client afin de permettre à ses avocats étrangers de prendre part. Mais qu’à cela ne tienne, espérons que cette pause leur a été profitable.
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