C’est une nouvelle apparition de l’ex-chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé après celle d’août 2022 à N’Djamena lors du «Dialogue national inclusif et souverain» au Tchad.
Lundi 13 mars dernier, à la faveur du 5e Forum sur la sécurité mondiale 2023 organisé par le Qatar, et qui rassemble plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, l’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso s’est exprimé sur le thème de ce forum qui se tient sous le patronage du premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar Sheikh Mohamed Bin Abdulrahman Al Thani : «Remodeler l’ordre mondial : conflits, crises et coopération». Notons que ce forum a connu la participation de plusieurs personnalités dont Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, Hassan Al Thawadi, secrétaire général du Comité suprême pour la livraison et l’héritage ; Dr Joshua Geltzer, assistant adjoint du président et conseiller adjoint pour la sécurité intérieure, Conseil de sécurité nationale des États-Unis ; Timmy T Davis, ambassadeur américain au Qatar et Larissa Knapp, directrice adjointe exécutive, Federal Bureau of Investigation.
Le panel animé par Aaron Nuutinen, du Département d’Etat américain ; Djibril Bassole, ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et l’ambassadrice Dr Monica Juma, conseillère à la sécurité nationale auprès du président du Kenya, a permis d’examiner les leçons apprises et les bonnes pratiques en matière d’atténuation des conflits, notamment par la médiation, les mécanismes de prévention des conflits et l’engagement diplomatique et de défense, avec des réflexions sur diverses dynamiques régionales, y compris en Afrique et le Moyen-Orient. Sur la question de la lutte contre le terrorisme, l’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè Djibril Bassolé propose le renforcement du dialogue comme solution: «Nous ne pouvons pas nier que les activités terroristes représentent toujours la plus grande menace, mais elles se recoupent avec les problèmes locaux résultants de la perte de confiance entre le gouvernement et la jeunesse. Aujourd’hui, nous devons renforcer le dialogue, car une solution militaire ne peux pas aboutir à la paix».
Rappelons qu’avant son évacuation pour des raisons de santé (janvier 2020), le général Bassolé, (placé en détention dans la cadre du procès du putsch manqué de septembre 2015) avait proposé au régime d’alors de décréter l’état d’urgence dans la partie Est du pays afin d’endiguer l’expansion de la menace terroriste.
La rédaction
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