Quintuple attaque au Mali : L’EIGS et le JNIM en furie sur la défensive

Quintuple attaque au Mali : L’EIGS et le JNIM en furie sur la défensive

Est-ce une réplique aux victoires récentes des FAMa, dont la plus emblématique demeure Kidal ? A moins que ce ne soit le fait de vouloir juger Iyad Ag Ghali et Amadou Koufa ? Ce pourrait être aussi les sombres perspectives pour eux si l’AES se fortifie !

En tout cas, ce dimanche 3 décembre, pas moins de 5 attaques ont été perpétrées notamment contre des camps des FAMa : Menaka, Labbezanga, Tessalit et Dioura ! Les sicaires d’Iyad Ag Ghali du JNIM seraient les auteurs des estocades de Ménaka et Labbezanga, dont 3 QG des FAMa ont été l’objet. On parle de dizaines de victimes chez les FAMa, après 1 heure de combat. Tandis que l’Etat-major de l’armée malienne soutient qu’il a neutralisé «plusieurs dizaines de djihadistes, et une vingtaine a été faite prisonniers». Avec le réseau téléphonique coupé, et les sources éparses et invérifiables, nul ne peut certifier ce qui se passe exactement, guerre des communiqués oblige.

Quant à Labbezanga, ce serait l’œuvre de l’EIGS, l’autre grande katiba du Sahel affiliée à l’EI. Labbezanga a-t-elle été prise avant que les avions des FAMa ne viennent reprendre le dessus. On évoque qu’ici aussi, un des 3 «D», le premier notamment de l’Alliance des Etats du Sahel, c’est-à-dire la «Défense» semble avoir marché à merveille, puisque des soldats nigériens seraient venus en rescousse aux FAMa, en traversant la frontière.

D’aucuns estiment même que Labbezanga serait une diversion effectuée par le JNIM pour pouvoir attaquer Tessalit et Dioura. Pour le moment, pas de revendications de ces attaques de ce dimanche 3 décembre.

Mais, avec la montée en puissance des FAMa, aidées par le Burkina et le Niger, à certains endroits (même si c’est discret). Le JNIM et l’EIGS, qui se combattent entre eux et contre le CSP, ces 2 branches d’Al-Quaïda et de l’EI semblent en furie, car si vide sécuritaire il y a désormais au Mali, avec le départ de Barkhane et de la MINUSMA, il n’est pas un laissez-passer pour les terroristes de se promener allègrement dans le septentrion, le Centre et le Sud (du Mali). Car les FAMa, veillent, et ne font plus piètre figure, avec Wagner .

La REDACTION

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