Rapt de femmes à Arbinda : poursuite des recherches des « introuvables » otages

Rapt de femmes à Arbinda : poursuite des recherches des « introuvables » otages

Quatre jours après l’enlèvement de la cinquantaine de femmes par des hommes armés dans deux localités de la commune de Arbinda dans la province du Soum (région du Sahel), les recherches se poursuivent. Comme l’a indiqué précédemment le gouverneur de la région dans son communiqué,  tous les moyens ont été mis en œuvre, sur le plan terrestre et aérien pour retrouver ces femmes. Selon plusieurs sources, des aéronefs survolent la zone pour détecter tout mouvement suspect pouvant permettre de retrouver les otages. Parallèlement à ces efforts, une opération de sécurisation serait même en cours dans la zone pour débusquer les auteurs de cet acte crapuleux.

Jusque-là, les circonstances de ce rapt, premier du genre au Burkina Faso depuis le début des attaques terroristes, suscitent des interrogations au sein de l’opinion nationale et les questions foisonnent. Dans la commune de Arbinda, l’émotion provoquée par ces enlèvements a fait place à la peur. Plusieurs voix se sont du reste élevées pour condamner ces enlèvements. S’agit-il d’un changement de stratégies des groupes armés? Vers quelle destination ont –elles été conduites et quel sort leur sera réservé ?

Pour l’heure, rien ne semble être négligé par les autorités et la thèse du repli des ravisseurs vers un pays voisin n’est pas exclue. Le temps presse car pour qui connait le mode opératoire des mouvements terroristes, tout peut être envisagé. Il revient donc aux forces mobilisées pour la cause de faire preuve de tact, de professionnalisme et de flair pour percer le mystère qui tourne autour des auteurs. Par ailleurs, ce rapt qui remet au goût du jour la bassesse de l’ennemi sans cœur qui ne sourcille aucunement dans ses actions. Cet incident malheureux n’est pas sans rappeler le cas de 276 écolières âgées de 12 à 19 ans enlevées en 2014 dans leur pensionnat de Chibok, dans le Nord-Est du Nigeria par des combattants de Boko-Haram. L’heure n’est donc plus aux tergiversations et il faut aller au charbon pour les retrouver. Gageons donc que les recherches engagées porteront leurs fruits au grand bonheur de leurs familles respectives et de la nation entière.

 La rédaction

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