Les hommes n’apprennent jamais de l’histoire, tout au contraire, ils désapprennent, car ils pensent que «ça n’arrive qu’aux autres», car sinon comment comprendre cette thèse nauséeuse, qu’on exhibe de temps en temps en RD Congo, la «Congolite» pour dire qu’il faut avoir ses 2 parents Congolais pour pouvoir postuler à la magistrature suprême ? A-t-on oublié «l’Ivoirité» en Côte d’Ivoire qui a fait des dégâts au propre comme au figuré dans les années 90 jusqu’en 2000 ?
Est-ce par manque d’inspiration, d’idées de campagne ou charge personnelle. En tout cas, la salve est venue de Jean-Pierre Bemba, lors d’un meeting à Kinshasa, qui a invité Moïse Katumbi à prouver s’il sert la RD Congo ou la Zambie, pays qui aurait délivré un passeport à Katumbi.
Un pétard qui semble mouillé, car en octobre passé, cet argument avait été sorti, et même amené en justice, laquelle avait déclaré la requête recevable dans le fond, mais non fondé.
Encore Jean-Pierre Bemba est-on tenté de dire car déjà en 2006, le même avait accusé Kabila-fils d’être Rwandais. Et c’était également en pleine campagne électorale, élection qui s’est d’ailleurs terminée par une guerre civile postélectorale.
17 ans après, cette Congolite revient et vise un des principaux challengers du président-sortant Félix Tshisekedi, et sent un peu la peau de banane, le coup bas et indigne de personnalités visant à gouverner un pays.
Katumbi a été même blanchi par le ministre zambien de l’Intérieur, confirmant qu’il n’est pas Zambien, même si son père y est enterré à la frontière entre ce pays et la RD Congo. Il faut qu’en Afrique, lors des campagnes électorales, on police le discours qui doit être structurant et sain. Des présidentiables doivent s’élever au-dessus de la mêlée . UNE
La REDACTION
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