Réconciliation nationale : Le réseau des parlementaires chez Zéphirin Diabré

Réconciliation nationale : Le réseau des parlementaires chez Zéphirin Diabré

Le Réseau des Parlementaires pour la Sécurité, la Réconciliation et la lutte contre le Communautarisme (RP/SRC) a présenté son bureau au ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, le vendredi 23 avril 2021 à Ouagadougou. Ce réseau constitué de 28 députés issus de tous les bords politiques entend exprimer son soutien au ministre d’État et sa disponibilité à l’accompagner dans le cadre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

A l’issue d’un entretien à huis clos entre le ministre en charge de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré et le réseau des parlementaires, l’honorable Dicko,  1er coordonnateur adjoint du RP/SRC a confié à la presse que le Réseau a pris l’engagement d’accompagner le processus de réconciliation nationale.  En tant que députés, il leur  appartient non seulement d’expliquer à la base le processus de réconciliation nationale souhaité par le Président du Faso, mais aussi, d’apporter leur contribution à la résolution des problèmes que connaît le Burkina Faso. « Nous serons également sollicités pour expliquer le sens dans lequel cette réconciliation va être menée, expliquer exactement ce que pense le chef de l’État de la réconciliation », a-t-il fait savoir.

Il s’agira également pour ce réseau de 28 membres de faire des propositions de solutions pour aller vers une réelle réconciliation nationale. « Les députés ont pris l’engagement de répondre à cette sollicitation car avant tout, ce sont nos populations qui ne s’entendent pas. Nous avons intérêt à ce qu’il y ait la paix dans ce pays », a affirmé M. Dicko. La question de l’insécurité n’a pas été non plus occultée. En effet,  le coordonnateur adjoint du RP/SRC souhaite une rencontre entre les parlements des pays du G5 Sahel pour trouver des alternatives pour une sortie de  crise. Parlant de crise, l’honorable Dicko regrette ce qui s’est passé au Tchad avec la mort tragique du président Idriss Déby Itno. « Cela doit nous amener à réfléchir sur la fragilité de nos États. Nous devons travailler certainement avec des institutions fortes au lieu de préférer des hommes forts parce que les hommes forts partent toujours avec leur institution et nous laisse avec des larmes », confie  M. Dicko.

Omar SALIA

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