Réconciliation nationale : Zèph prend conseils auprès de la FAIB

Réconciliation nationale : Zèph prend conseils auprès de la FAIB

Le ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré s’est rendu hier mardi 19 janvier 2021, à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Il était question pour Zèph de prendre des conseils et bénédictions auprès des leaders religieux. «La religion  est un vecteur de cohésion sociale et on ne peut pas parler de réconciliation nationale, de pardon sans se référer à elle», a-t-il dit.

Conformément à la mission que le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré  l’a confié, Zéphirin Diabré a jugé opportun de se rendre à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) pour recueillir auprès des leaders religieux,  des bénédictions, et conseils et surtout du soutien.

«Le rôle de la religion est très prépondérant dans la conduite de la mission qui est celle de la réconciliation nationale. Elle est un vecteur de cohésion sociale et on ne peut pas parler de réconciliation nationale, de pardon sans se référer à elle», a déclaré le ministre d’Etat à sa sortie d’audience. Il ajoute que la FAIB a manifesté sa volonté et sa détermination à accompagner le processus de réconciliation nationale. «Elle a réitéré sa disponibilité à nous aider, à trouver des solutions aux  questions difficiles pour apaiser les cœurs. Nous attendons de cette faîtière des conseils, des bénédictions et du soutien. La question de la réconciliation concerne beaucoup de questions à la fois politique, économique et sociale», a indiqué Zèph. Pour lui, ce sont des questions qui remontent parfois très loin. Il souligne que ce n’est pas un exercice où les politiciens doivent s’entendre. Il s’agit d’un exercice où toutes les couches sociales doivent s’impliquer.

A l’entendre,  il y a beaucoup de déchirures sociales dans le pays et cela a occasionné plus d’un million de déplacés internes. Il va plus loin en laissant entendre que  la réconciliation ne se limite pas comme certains peuvent le faire croire à un arrangement entre politiciens. «J’espère avoir l’occasion de rendre visite à d’autres obédiences religieuses, à d’autres forces sociales dont le concours sera opportun», foi de Zéphirin Diabré. Les journalistes ont saisi cette occasion pour revenir sur la plainte contre Simon que le ministre d’Etat, Zéphirin Diabré a retiré. Ce dernier après avoir confirmé cette information, déclare :

«A la suite d’une rencontre d’échange et fraternelle avec Simon Compaoré, nous avons décidé tous les deux de nous pardonner sur cette question et de nous réconcilier. Je ne vois pas quelque chose de mauvais à cela». Comment est-ce que je peux être en train de parler de réconciliation nationale si moi-même je ne suis pas capable de me réconcilier avec quelqu’un avec qui j’ai eu un différend ? S’interroge-t-il. Zèph se veut un peu plus clair: «Pour moi l’incident est clos. Chacun est libre de faire son commentaire. Si quelqu’un a une bagarre avec Simon Compaoré qu’il continue sa bagarre quant à moi je n’ai plus de différend avec lui». Omar Zoungrana, président du présidium de la FAIB a remercié le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale pour l’estime et la considération qu’il a pour la faîtière des associations islamiques, qui démontre l’ambition réelle de l’homme à travailler pour réconcilier les Burkinabè.

«Nous avons eu l’honneur de recevoir le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré qui  est venu prendre des conseils et des bénédictions. C’est une lourde tâche que le chef de l’Etat l’a confié et les bénédictions sont nécessaires pour qu’il entame avec sérénité sa mission qui est celle de réconcilier les fils et filles du pays. Nous sommes disposés à l’accompagner dans ce processus», foi du président du présidium de la FAIB, Omar Zoungrana.

Omar SALIA

 

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