Nouvelle saignée dans les rangs de l’armée burkinabè. Dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 août 2019, une patrouille de l’armée burkinabè est tombée dans une embuscade sur l’axe Toéni-Loreni dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun.
Selon plusieurs sources concordantes, il s’agit d’un engin explosif improvisé qui a sauté au passage du véhicule militaire. L’explosion, indiquent ces sources a fait 4 morts et 2 blessés dans les rangs des forces armées. «Dans la nuit de mardi à mercredi, un véhicule de l’armée a sauté sur une mine dans la localité de Toéni dans la province du Sourou. Quatre militaires ont été tués et deux autres blessés», a expliqué à Xinhua un officier de l’armée.
Plusieurs attaques ont été enregistrées dans cette zone, longtemps épargnée par les attaques terroristes. La brigade de gendarmerie de la localité a été à maintes reprises la cible d’attaques menées par «des hommes armés non identifiés». Le 27 décembre 2018, dix gendarmes avaient été tués dans une embuscade tendue par des terroristes. Quelques jours après, le chef de l’Etat décrétait l’Etat d’urgences dans 7 (sept) des 13 régions que compte le pays. Il s’agit des régions des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre-est, de l’Est, du Nord et du Sahel.
Pour endiguer le phénomène qui se répandait à travers le pays, les forces armées nationales burkinabè ont mené courant mars 2019, une opération de sécurisation dans les régions de l’Est et du Centre-Est. Dénommée «Otapuanu», elle avait permis de neutraliser plusieurs terroristes et d’interpeller plusieurs suspects qui ont été conduits dans la capitale. L’un des chefs des terroristes de la région de l’Est du nom de Oumarou Diallo, alias Oumarou Diaw avait été capturé lors de cette opération.
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