La série noire des tueries se poursuit. Selon plusieurs sources locales, dans la journée du lundi 20 janvier 2020, des hommes armés ont attaqué les villages de Alamou situé à une dizaine de kilomètres de la commune de Barsalogho et celui de Nagraogo situé à une quinzaine de kilomètres de la même commune. Selon un bilan dressé par le gouvernement, les deux attaques ont fait respectivement 32 victimes, toutes tuées au marché de Nagraogo et de quatre morts dans le village de Alamou. On dénombrerait plusieurs blessés et d’importants dégâts matériels. Dans un communiqué, le ministre de la Communication, Rémis Dandjinou, a une fois de plus appelé les populations à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité pour enrayer le phénomène. «Ces attaques répétées contre les populations innocentes appellent à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) et au renforcement de la solidarité entre Burkinabè», a lancé le ministre Dandjinou.
Depuis quatre ans le Burkina Faso est confronté aux assauts répétés des groupes armés terroristes dans plusieurs régions. Selon des chiffres de l’ONU, Ces violences ont fait plus de 700 morts et des centaines de blessés, mais aussi provoqué le déplacement de près d’un million de personnes. Au moment où ces lignes étaient tracées, le président du Faso a dans un décret annoncé un deuil national de 48 heures en mémoire des victimes de ces attaques. Selon le document, ce deuil débute le mercredi 22 à 00 heures jusqu’au jeudi 23 janvier 2020 à 24 heures sur toute l’étendue du territoire.
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