L’information est de nos confrères de RFI et elle fait froid dans le dos. Selon notre confrère, dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juillet 2019, le pont de Djibo a été attaqué. Cette attaque serait l’œuvre d’hommes armés qui ont essayé de faire sauter l’ouvrage au petit matin du 18 juillet. Selon les autorités locales qui se sont confiées à RFI, si rien n’est fait dans l’urgence la ville de Djibo sera totalement coupée de la capitale, car le pont est endommagé.
C’est aux environs de trois heures du matin, dans la nuit du 18 au 19 juillet que les populations de Mentao ont entendu une forte déflagration. Dès le matin les investigations ont permis de savoir que c’est le pont, situé à une dizaine de kilomètres du chef de lieu de la province qui était visé.
L’infrastructure relie la localité où se trouve un camp de réfugiés maliens à la ville de Djibo en venant de Ouagadougou. Selon les premières constatations, le dispositif mis en place par les hommes armés n’a pas totalement fonctionné, ce qui a permis d’éviter une destruction entière du pont, selon une source sécuritaire sur place.
Seule une partie de l’ouvrage a été touchée par l’explosion. Le trafic continue toujours sur cette route, mais «si rien n’est fait dans l’urgence», s’inquiète une autorité locale «Djibo sera totalement coupée» du reste du pays. De part et d’autre de l’ouvrage il y a de l’eau et avec l’hivernage qui s’installe, sa destruction serait une catastrophe pour les populations, précise ce responsable.
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