L’information était dans les tuyaux depuis quelques temps et vient d’être rendue officielle par la société chargée de l’exploitation. Dans une note d’information adressée au personnel, la Société des mines de Taparko (SOMITA) a annoncé l’arrêt de ses activités pour «cas de force majeure et pour des raisons sécuritaires». Dans la note dont nous avons reçu copie, la SOMITA déplore la dégradation continue de la situation sécuritaire avec les conséquences incalculables. «Toute la zone autour de nos sites d’exploitation y compris la route Ouaga-Dori sont actuellement sous menace terroriste. Dans ce contexte d’insécurité généralisée, la société est contrainte naturellement à mettre plus de moyens pour assurer la sécurité des biens et des personnes», explique la note.
Et la SOMITA de confier que malgré ces investissements couteux sur le plan sécuritaire, la menace reste grandissante contre les installations et le personnel. Selon la note, ces dernières semaines, l’accès au site est devenu de plus en plus quasi-impossible mettant gravement en danger la vie du personnel sur les sites. Pour ces raisons, la société dit se retrouver donc dans une situation d’impossibilité absolue de poursuivre ses activités.
«Au regard de ce qui précède, nous venons vous aviser de l’arrêt de nos activités d’exploitation minière pour cas de force majeure et pour des raisons sécuritaires. Les modalités pratiques de cet arrêt seront précisées ultérieurement», conclut la note.
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