Une fois de plus, l’information est du site MENASTREAM. Selon l’agence, l’attaque du détachement militaire de Kelbo (province du Soum dans la région du Sahel) dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 février dernier et qui a fait 3 morts dans les rangs de l’armée burkinabè a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et au musulmans (GSIM).
Dans sa publication, elle précise que lors de l’assaut les assaillants ont emporté du matériel roulant, des armes, des équipements et incendié une partie du matériel. Rappelons qu’au lendemain de l’attaque, le site Sahel Sécurity indiquait que l’attaque a été perpétrée par plusieurs dizaines d’individus équipés d’armes lourdes et de véhicules surmontés d’armes.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) est une organisation militaire et terroriste, créée le 1ᵉʳ mars 2017 au Mali et dirigée par le Malien Iyad Ag Ghaly. Elle est née de la fusion, annoncée des groupes Ansar Dine du djihadiste malien Iyad Ag Ghaly, Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar et L’Emirat du Sahara, une branche d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ce n’est pas la première fois que le GSIM revendique la paternité d’une attaque au Burkina Faso. La même organisation avait revendiqué l’attaque la plus meurtrière contre une position de l’armée basée à Koutougou (dans le Soum) le 19 août 2019 qui avait fait 24 morts parmi les soldats, selon un bilan officiel.
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