Les actes de sabotage des infrastructures se poursuivent dans la région du Sahel. Après le pont de Djibo dans la province du Soum qui avait été en partie détruite par des explosifs en juillet dernier, et celui de Bangaharia sur l’axe Nassoumbou-Djibo dans la même province, c’est au tour du pont de Bonkouma d’être dynamité. Selon plusieurs sources concordantes, le pont de de cette localité (Bonkouma) située à une vingtaine de kilomètres d’Arbinda a été dynamité par une dizaine d’hommes armés.
En fin août dernier, l’agence Menastream, avait attribué l’attaque du pont de Bangaharia à des individus suspectés d’appartenir au groupe terroriste JNIM. La même source rappelle que des ponts ont déjà été détruits près de Mentao, Inata et sur l’axe Arbinda-Koutougou.
Depuis quelques mois, les terroristes ont développé ce mode opératoire qui consiste à détruire ces types d’ouvrages à travers des attaques à l’explosif. Selon plusieurs analystes, les assaillants veulent couper les principales villes du reste du pays. Ces attaques rendent également difficile toute action militaire et humanitaire dans ces zones en proie à des attaques répétées depuis plus de quatre ans.
Au moment où on apprenait cet incident, des sources indiquaient que les provinces de la région du Sahel, notamment le Soum, l’Oudalan et le Yagha seraient confrontées depuis quelques jours à une perturbation des lignes téléphoniques.
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