C’est un nouveau défi lancé à la nation burkinabè. Après la série des assassinats qui ont entraîné une psychose au sein des populations et parmi les agents de la Fonction publique, dont les enseignants sont particulièrement visés, ce sont ceux de la justice qui sont dans l’œil du cyclone.
L’information nous est parvenue hier mardi 24 avril 2018. Après moult tentatives de résistance, les travailleurs du Tribunal de grande instance de Djibo, ont fini par craquer. Suite aux multiples menaces de mort proférées et appels anonymes reçus, ces derniers ont procédé à la fermeture du TGI au cours de la journée du lundi 23 avril 2018. C’est donc une situation des plus déplorables que vit la région du Sahel, où des groupes armés sèment la terreur, la mort, et la confusion. Ce départ groupé des agents du TGI intervient moins de deux semaines après la mort d’une jeune élève et de l’enlèvement d’un instituteur dans le village de Bouro, situé dans la commune de Koutoukou. Notons que selon plusieurs sources, des dizaines d’enseignants pris de panique ont quitté leur poste.
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