Nouvelle saignée au sein des troupes déployées sur le front. Selon plusieurs sources, une dizaine de gendarmes burkinabè ont été tués dans la soirée du jeudi 9 juin dernier, dans une attaque contre le détachement de gendarmerie de Seytenga, dans la province du Seno à la frontière avec le Niger, dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés. Selon des sources sécuritaires, l’attaque qui a visé le détachement de la gendarmerie est intervenue dans la soirée aux environs de 18 heures.
Selon un communiqué de l’Etat-major des Armées, le bilan chiffré de cette attaque est de «onze gendarmes tués, des blessés et des portés disparus et des dommages matériels importants»
Depuis plusieurs semaines, on assiste à une recrudescence des attaques contre les civils, les Volontaires pour défense de la patrie (VDP) et les positions de l’armée. Mercredi, trois personnes avaient été tuées et trois autres blessées et du bétail emporté dans cette même localité par des individus armés non identifiés. Le lendemain jeudi, six personnes dont quatre gendarmes un civil et un militaire ont été tuées dans deux attaques armées contre un détachement de gendarmerie dans la région de la Boucle du Mouhoun (Nord-Ouest) et contre la mine industrielle d’or de Karma, dans la province du Yatenga dans le Nord du Burkina Faso. En riposte à ces deux incursions terroristes, au moins quarante-quatre (44) terroristes avaient été neutralisés et plusieurs autres capturés.
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