Région du Sahel : Plus de dix soldats tués à Koutougou

Région du Sahel : Plus de dix soldats tués à Koutougou

Nouvelle incursion meurtrière d’hommes armés contre une position des Forces armées nationales (FAN). Selon une source militaire, le détachement militaire de Koutougou, localité située à environ 70 kilomètres de Djibo, dans la province du Soum (région du Sahel) a été la cible d’une attaque terroriste menée au petit matin du lundi 19 août 2019 par des groupes terroristes.

Dans un communiqué, l’état-major général des armées burkinabè qui a qualifié cette attaque «d’envergure» évoque un bilan de plus d’une dizaine de soldats tués et de plusieurs autres blessés.

Dans le même temps, certaines sources font état d’un bilan «lourd» qui se chiffrerait à 24 morts dont plusieurs corps brûlés alors que d’autres parlent «d’une grosse perte», précisant que plusieurs éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) manquent toujours à l’appel.

Plusieurs heures avant cette attaque, des sources locales signalaient un grand rassemblement des groupes armés terroristes dans la zone faisant redouter des attaques imminentes.

Le texte ajoute par ailleurs, qu’en riposte à cette «attaque barbare», une vaste opération  de ratissage aérienne et terrestre a permis de neutraliser plusieurs assaillants. C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que les positions de l’armée burkinabè sont attaquées. Dans la nuit du 13 au 14 août dernier, une patrouille de l’armée nationale est tombée dans une embuscade sur l’axe Loreni-Toéni dans la province du Sourou. Un engin explosif improvisé avait sauté au passage du véhicule militaire provoquant la mort de 4 soldats et la blessure de deux autres. Vingt-quatre heures avant ce drame, une équipe de la police nationale en mission vers Mentao avait été la cible d’une attaque. Trois policiers avaient été tués et deux autres grièvement touchés.

Dans le même temps, plusieurs sources signalaient l’attaque ce lundi 19 août 2019 par des assaillants de la brigade de gendarmerie de Nako, dans le Poni (région du Sud –Ouest). Selon les mêmes sources, aucune perte n’a été enregistrée dans cette attaque. Après Nassoumbou où 12 soldats avaient été tués en décembre 2016, c’est la plus grosse perte enrégistrée par l’armée burkinabè.

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