Nouvel acte de sabotage d’une infrastructure routière dans la région du Sahel. Dans la nuit du samedi 24 août au dimanche 25 août 2019, des hommes armés ont attaqué à l’explosif un pont sur l’axe Djibo-Nassoumbou. Selon plusieurs sources locales, l’attaque est intervenue à la tombée de la nuit, aux environs de 19 heures.
L’explosion, indiquent ces sources, a été entendue à plusieurs kilomètres. C’est la troisième fois depuis le début de l’année que des infrastructures routières sont attaquées à l’explosif par des individus armés. L
e 4 août dernier, dans la même région, des individus avaient fait sauter à l’explosif un pont reliant Inata à Tchiembolo. Mais avant cet incident, des hommes armés avaient déjà tenté de faire sauter le principal pont de Djibo. L’ouvrage situé à une dizaine de kilomètres de Djibo avait été attaqué au petit matin du 18 juillet. 2019.
Après cette attaque qui a endommagé en partie ledit pont, les autorités locales avaient lancé un appel d’urgence en faveur de la localité pour éviter qu’elle ne soit coupée de la capitale. En effet, l’infrastructure relie cette localité où se trouve le camp de réfugiés maliens de Mentao à la ville de Djibo en venant de Ouagadougou.
Selon des sources qui ont visité les lieux après l’attaque, le dispositif mis en place par les assaillants n’avait pas totalement fonctionné, ce qui a permis d’éviter une destruction entière du pont. Plusieurs observateurs s’accordent à dire que ce type d’attaques entrent dans le cadre d’une opération de sabotage visant à isoler cette région en proie à des attaques récurrentes du reste du pays.
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