Réhabilitation de la ceinture verte de Ouagadougou : Le FPDCT met en terre une centaine de plants

Réhabilitation de la ceinture verte de Ouagadougou : Le FPDCT met en terre une centaine de plants

Dans le cadre de la réhabilitation de la ceinture verte de Ouagadougou, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a mis en terre une centaine de plants dans la matinée du samedi 29 août 2020. Cela fait suite à son opération 10 000 plants lancée lors de la célébration de sa décennie d’existence en 2019. C’était en présence du directeur général de l’institution, Bruno Dipama. Cette opération vise à reverdir cet espace mais aussi à remplacer les plantes qui n’ont pas survécu. 

Dans l’optique de reverdir la ceinture verte de Ouagadougou, le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) a acquis un espace de 2 hectares dans le quartier Tanghin. Après avoir mis en terre une centaine de plants, dans le cadre de la commémoration des 10 ans de l’institution, le directeur général du FPDCT, Bruno Dipama et son équipe pour cette année, reviennent sur le site pour mettre en terre encore une centaine de plantes.

Cette opération vise selon le premier responsable de l’institution à augmenter le nombre de plants mises en terre l’année dernière et qui pour la plupart n’ont pas survécu. Il explique cela par le fait que la clôture du site a tardé à être construite. «Nous avons jugé bon et utile de revenir cette année déjà pour renforcer le nombre de plants qui avaient été mis en terre sur ce site et également voir les arbres qui n’ont pas survécu et les remplacer», a-t-il dit.

Puis d’ajouter qu’il était aussi important de voir avec les autorités en charge de l’environnement comment mieux sécuriser le site d’où la construction de cette clôture. En plus de cela, un puits à grand diamètre a été creusé sur le site pour la réalisation d’un forage. Selon Bruno Dipama, il permettra d’arroser les plantes quand hivernage prendra fin et que la canicule s’installera.

«Nous allons également nous entendre avec les populations riveraines notamment les femmes présentes sur le site pour qu’elles puissent assurer cette corvée qui est d’arroser et de veiller sur les plantes», a-t-il insisté.  Pour lui, il ne s’agit pas de planter, il faut assurer un taux de survie d’au moins 90% de ces plantes. «Toute personne qui s’engage à planter un arbre c’est un acte citoyen», a laissé entendre la directrice régionale de l’environnement du Centre, Haoua Fofana.

Mais, l’un des plus gros problèmes du reboisement c’est la divagation des animaux. Cela fait que tout ce qui est mis en terre ne réussit pas. C’est pourquoi, tout en saluant et encourageant l’initiative du FPDCT, elle s’est réjouie du fait que le site soit maintenant clôturé pour empêcher les animaux d’y entrer.

Par la suite, elle a invité les autres institutions de développement rural à emboiter le pas du FPDCT car c’est le pays qui gagne. Plusieurs variétés de plantes ont été mises en terre. Il s’agit entre autres  du cola cordifolia, du baobab, du peltophorum ou flamboyant à fleur jaune, etc. Ce sont des espèces ombrageuses et utiles pour l’environnement et partant les populations.

Pélagie OUEDRAOGO

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