«Sabotage du processus électoral et financement du terrorisme», ce sont les qualificatifs délictuels qui ont valu à l’opposante béninoise Rekya Madougou d’être envoyée en prison. A un mois de la présidentielle béninoise, où Patrice Talon, le président-sortant va en solitaire, ou plutôt avec 2 accompagnateurs … à un mois de cette échéance, ça se corse encore pour les opposants, déjà ostracisés par la loi électorale qui leur a plus ou moins barré la route de la compétition.
Mettre fin à la «démocratie-pagaille» voilà ce qui pousse le locataire du palais de la Marina à agir ainsi. Reste à se demander si entre cette démocratie de quartier latin dénoncée par l’actuel pouvoir, et celle qu’il veut imposer, laquelle les Béninois préfèrent ?
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