Après la phase régionale, voici venue celle nationale, qui a débuté hier au Mali : il s’agit de la relecture de la Charte des partis politiques pour en réduire le nombre pléthorique, mais le financement de ces partis.
Forces vives, autorités coutumières et religieuses ont donc été invitées à affiner les propositions venues des régions. Pour le principe, il y a effectivement lieu de revoir souvent les 100 ou 200 partis qui pillulent dans de nombreux pays de la sous-région. Certains n’ont de partis que le logotype, car pas de siège, pas d’adresse, pas de réunion statutaire, et pas de cotisations des militants… Juste pour les financements hors et pleine campagne électorale. Alors que ces pays ont des problèmes connus de tous, il n’y a pas 200 solutions pour les sortir de l’ornière.
Mais, si cette charte au Mali souhaitée d’ailleurs lors des Assisses nationales tenues du 21 au 26 décembre 2024 si cette réforme des formations politiques est perçue d’un mauvais œil, notamment par certains leaders. C’est que celles-ci redoutent tout simplement d’être passées à la trappe. Vrai ou faux, on le verra à l’issue de son adoption et de l’imprimatur que donneront les autorités du Mali.
In fin, ce qui turlupine les partis politiques ce sont ceux qui survivront à cette cure, car c’en est une ! Le pluralisme intégral aura-t-il vécu bientôt au Mali ? Cette kyrielle de partis était-elle signe d’une bonne santé démocratique?
La REDACTION
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