Religion : Ouagadougou abrite le 4e Congrès de l’Afrique et de Madagascar sur la Miséricorde Divine

Religion : Ouagadougou abrite le 4e Congrès de l’Afrique et de Madagascar sur la Miséricorde Divine

Reprenant le flambeau que lui a transmis le Rwanda, le Burkina Faso à travers l’Eglise catholique abrite depuis le lundi 18 novembre 2019, la quatrième édition du Congrès de l’Afrique et de Madagascar sur la Miséricorde Divine. Placée sur le thème : «La Miséricorde Divine , une grâce pour notre temps», ce quatrième congrès prévu pour se tenir du 18 au 24 novembre 2019, réunit plusieurs cardinaux , archevêques, évêques , prêtres, religieux et religieuses mais aussi des fidèles catholiques qui viendront partager leurs lectures sur le rôle de l’église pour l’avènement d’un monde meilleur.

La cérémonie d’ouverture officielle a eu lieu ce mardi 19 novembre 2019 à Ouagadougou en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l’Administration territoriale représentant le chef de l’Etat.

Présent dans la capitale burkinabè pour la cause, son éminence le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, délégué du pape à ce 4e congrès a souligné l’importance de ce congrès dans la situation que vit le monde. «Nous vivons dans une humanité blessée, raison pour laquelle la miséricorde divine est une grâce pour notre temps». Pour sa part, le cardinal Philippe Ouédraogo, au terme de la minute de silence en la mémoire des victimes des attaques terroristes qui secouent le Burkina Faso. Selon lui, ce congrès est une occasion de communion et de coopération missionnaire féconde au service de l’église famille et des populations de notre continent Afrique-Madagascar.

A sa suite, le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo, représentant le président du Faso, a exprimé sa fierté de voir le Burkina Faso accueillir cette édition. «C’est un honneur et une fierté pour le Burkina Faso d’accueillir ce congrès de la miséricorde divine qui constitue pour notre pays un événement exceptionnel non seulement au regard de son envergure continentale, mais aussi de la qualité des personnes qui prennent part à cette activité», a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il a fait cas de la situation sécuritaire du pays qui prévaut depuis 2015 avec un bilan de 600 personnes tuées, 500 000 déplacés et une centaine d’écoles fermées. Selon Siméon Sawadogo, cet événement est une interpellation pour le gouvernement afin de maintenir la flamme de la justice, du pardon et de la réconciliation. Pendant les 4 jours que dureront les travaux de ce congrès, plusieurs conférences seront données. Il est aussi prévu des séances de prières et des célébrations eucharistiques.

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