Certes, en écoutant le porte-parole des responsables des formations politiques qui ont été reçus en audience par le président de la Transition, il a été question de la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso.
«Nous sommes venus ce matin apporter le soutien de la classe politique, notamment les 4 composantes ayant pris part à la conception de la Charte de la Transition et encourager le chef de l’Etat, surtout parce que nous savons que la tâche n’est pas facile», a laissé entendre Eddie Komboïgo, le porte-parole, au sortir de la rencontre avec IB. Mais, si l’on écoute jusqu’à la fin concernant la victoire sur le terrorisme transpire un non-dit : les élections !
Oui, certains disent que ce n’est pas à l’ordre du jour. Effectivement, l’heure est aux combats contre les terroristes, une sécurisation du territoire qui reste la priorité n°1 mais la finalité d’une transition reste l’organisation des élections. C’est le 6e point inscrit dans la Charte de cette Transition et ce qui est convenu avec la CEDEAO.
Ensuite, cette rencontre rentre dans le cadre de celles que le chef de l’Etat a promis d’en avoir avec la classe politique (Cf. : Lors du séminaire de la CENI avec les organes de gestion des élections, IB l’a dit dans un discours lu par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Boukaré Zoungrana).
La redaction
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