La rencontre État/secteur privé édition 2020, s’est ouverte le lundi 28 septembre 2020 sur le thème : «le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé». La clôture des travaux est prévue pour le mardi 29 sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré.
«Le rôle de la commande publique dans la promotion du secteur privé». C’est le thème central de cette 3e rencontre nationale Etat/secteur privé. Il faut rappeler que depuis 2018, les rencontres Etat/secteur privé ont connu une nouvelle formule. Il s’agit d’abord des rencontres régionales Etat/secteur privé et des rencontres sectorielles. Après 2018 et 2019, l’édition 2020 est la 3e rencontre nouvelle version. Elle traite de la commande publique, «qui occupe 60% des flux commerciaux», selon Lassiné Diawara, président de la Chambre régionale consulaire des Hauts-Bassins. Le thème central est d’ailleurs traité en deux sous thèmes. Il s’agit du sous thème : «La commande publique : levier de la croissance de l’entreprise» et «La commande publique : quelle stratégie pour améliorer l’accès des PME ?».
A l’ouverture des travaux, le premier ministre, félicitant les acteurs qui font de ce cadre de rencontre une continuité, a souhaité que les travaux se passent de façon active, afin que l’objectif visé soit atteint. En effet, la rencontre nationale Etat/secteur privé permet d’échanger de manière globale sur les questions de développement. C’est pourquoi, les deux acteurs (Etat/privé) se félicitent de la permanence des rencontres. Pour Lassiné Diawara, «c’est l’occasion offerte au privé, de pouvoir poser des difficultés de façon directe à l’Etat et attendre des propositions, ou même des solutions idoines». Pour Harouna Kaboré, ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, «le privé est le maillon essentiel du développement économique. C’est pourquoi, il invite ses collègues ministres et l’ensemble des décideurs à agir, au lieu de continuer à recenser des difficultés».
La rencontre nationale État/secteur privé 2020, se tient dans un contexte de Covid-19, qui a beaucoup secoué le monde des affaires. Il y en a plus que cette pandémie à savoir l’insécurité dont fait face le Burkina Faso depuis maintenant 5 ans. Toutes ces difficultés interpellent l’ensemble des acteurs économiques à développer des pistes endogènes de développement. Se basant sur la mise en œuvre des recommandations issues de la rencontre de 2019, de nouvelles préoccupations ont été soumises à l’État.
Il faut dire que la question relative à la fiscalité est une fois de plus revenue dans les préoccupations du secteur privé. Comme d’habitude, l’État s’est montré disposé à améliorer les choses dans la mesure du possible. Les ministres interpellés ont apporté des éléments de réponses à certaines interrogations. La journée du 29 septembre 2020 est consacrée à la lecture du rapport sur les échanges du premier jour.
Boroma Sanon
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