Reprise du procès du 28 septembre à Conakry : l’ombre de Coplan plane sur le tribunal

Reprise du procès du 28 septembre à Conakry : l’ombre de Coplan plane sur le tribunal

 

Plus d’une semaine après le drôle d’évasion de quatre (4) principaux accusés dans le dossier de l’innommable du 28 septembre 2009, le procès a repris hier 13 novembre avec bien la présence des trois (3) repris, Dadis, Tiegboro et Goumou, mais pas de trace de Claude Pivi alias Coplan dans le box des accusés. Et pour la simple raison que depuis l’attaque rocambolesque de la Maison Centrale de Conakry, où les quatre illustres pensionnaires étaient embastillés, Pivi reste l’homme le plus recherché de Guinée, puisqu’une prime de 50000 Euros (500 millions de Francs guinéens) est mise sur la tête de cet homme à la carrure de boxeur, karateka, d’une urbanité attirante, mais véritable Janus car capable aussi d’une incroyable cruauté.

Nul doute que si Dadis, Tiegboro et le gendarme Blaise Goumou ont choisi de s’asseoir côte-à-côte, c’est qu’ils sentent qu’ils sont liés par une communauté de sort et de destin. Et qu’il se pourrait qu’ils aient maintenant la même ligne de défense. Car apparemment, cette évasion-enlèvement, n’a pas encore livré tous ses secrets, puisqu’il est question d’une opération de plus grande envergure, touchant la sûreté de l’Etat, en attendant d’autres révélations, Pivi est si loin et si près de ce procès dont il est l’un des illustres accusés.

Aux troubles violentes des militaires qui martyrisent parfois les civils, surtout certains proches de l’évadé, se manifestent de plus en plus une frilosité des Forces de l’ordre qui prennent cette fuite comme une déconvenue du système sécuritaire. C’est-à-dire que l’ombre de Pivi planera sur ce procès qui sera traqué tant qu’on ne le retrouvera pas, car il constitue une des boites noires du massacre et des viols du 28 septembre 2009 dans le stade éponyme.

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR