La polémique enfle sur les réseaux sociaux cinq jours après l’arrestation de l’activiste Naïm Touré. Selon une source proche du dossier, c’est une publication faite par l’activiste qui serait à l’origine de l’interpellation de celui que beaucoup d’observateurs présentent comme le plus célèbre lanceur d’alerte du Burkina Faso. En rappel, Naïm Touré, qui a déjà séjourné à la gendarmerie de Paspanga s’était indigné du sort d’un gendarme qui était toujours en attente d’une évacuation sanitaire près d’un mois après avoir été blessé lors d’une opération antiterroriste. Il est reproché à l’activiste d’’’inciter’’ à travers ce post les forces de défense et se sécurité à la ‘’révolte’’. Dans une déclaration conjointe, publiée le dimanche 17 juin dernier, ces organisations s’insurgent contre «une violation de la liberté d’expression». Selon Siaka Coulibaly, juriste-constitutionnaliste, «rien ne justifie cette arrestation».
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