Ainsi donc la «caravane de la Liberté» attelée par Ousmane Sonko, s’est stopée net à Vélingra ou plutôt, les autorités ont mis fin à ce qui ressemble à du cirque politique, n’eut été que des vies humaines sont souvent emportées. En effet, à 481 kilomètres de Dakar, Ousmane Sonko a été arrêté, et placé en résidence surveillé chez lui à Dakar en attendant sans doute le verdict du procès Sweet-Beauty prévu pour ce 1er juin 2023.
Pour un coup de bluff, le leader du PASTEF aura réussi à tenir le Sénégal et pas seulement en haleine par ce mouvement ébranlé depuis Ziguinchor. Réunion d’urgence hier du Bureau du PASTEF pour donner cette information brûlante, mise en garde de la coalition Yewwi Askan Wi sur ce qui pourrait toucher à l’intégrité physique d’Ousmane Sonko… Et surtout satisfécit du PASTEF par la voix du maire de Mangagoulack qui estime que les «objectifs de la caravane ont été atteints». Lesquels ? Le fait d’avoir organisé cette caravane ? L’objectif n’était-il pas de rallier Dakar ?
Toujours est-il que selon le ministre de l’Intérieur sénégalais : «Ousmane Sonko n’a pas été arrêté, mais encadré jusqu’à son domicile». Selon certaines sources exfiltré par des éléments du GIGN sénégalais. Fin de cette équipée qui frisait la provocation ! Et maintenant quelle est la suite de cette affaire Sweet-Beauty ? En l’espèce, on peut se trouver avec plusieurs scénarios :
– Sonko reste cloîtré dans son domicile de Keur Gorgui à Dakar, d’où on l’extraira ce 1er juin pour aller écouter le verdict. Et c’est sûr que déjà ses militants se tiennent prêts pour rééditer ce qu’ils ont toujours fait antérieurement : échauffourées avec les forces de l’ordre.
– Sonko écope dans 48 heures d’une peine privative de ses droits civiques et politiques, c’est-à-dire qu’il est inéligible pour la présidentielle du 25 février 2024. Que se passer-t-il à Dakar malgré le fait que la capitale aura l’aspect d’une ville assiégée, tant il y a des policiers à chaque coin de rue ?
– Sonko est même condamné et devra prendre un aller simple pour Rebeuss. Alors, nul ne peut prévoir la réaction des ouailles du PASTEF et de l’opposition dans son ensemble, et même de Sénégalais neutres !
– Enfin, scénario aussi possible, il est condamné à une peine légère qui le maintient toujours dans la course à la présidentielle. Ce sera une demi-victoire même si l’exigence matricielle du PASTEF et Yewwi Askan Wi demeure : que Macky Sall dise urbi et orbi qu’il n’est pas candidat au 3e mandat.
La REDACTION
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