Résultats provisoires de la présidentielle : L’Opposition «prend acte»

Résultats provisoires de la présidentielle : L’Opposition «prend acte»

 Dans la foulée de la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle du 22 novembre, le jeudi 26 novembre 2020, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les candidats signataires de l’Accord politique de Ouagadougou ont, dans une déclaration lue au siège du Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) à Ouagadougou, pris «acte des résultats provisoires» et se réservent «le droit d’utiliser les voies légales de recours…».

Quelques heures après que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ait proclamé les résultats provisoires de l’élection présidentielle tenue le dimanche 22 novembre dernier, les sept candidats de l’opposition signataires d’un accord politique pour soutenir celui d’entre eux qui sera le mieux placé en cas du second tour, ont fait une déclaration à la presse le jeudi 26 novembre 2020, au siège du Chef de file de l’Opposition politique (CFOP). Dans cette déclaration, lue par le candidat du MCR, Tahirou Barry, l’opposition a d’abord félicité «le peuple burkinabè pour la tenue effective et à bonne date des élections couplées présidentielle et législatives», ensuite, remercié «les Forces de défense et de sécurité pour la sécurisation efficace du processus électoral», sans oublier les organes de presse pour «la couverture médiatique qui a permis au peuple burkinabè de connaître les différents projets des candidats». Toutefois, les sept candidats disent prendre à témoin «l’opinion publique nationale et internationale sur les nombreux dysfonctionnements, les violations du code électoral notamment la non observation de la compilation manuelle, les fraudes massives, les modifications illégales du nombre et de la cartographie électorale, les achats de conscience, etc.». Autant de choses qui de leur avis, ont altéré la sincérité des résultats.

Quid donc de ces résultats ? L’opposition politique dit en prendre «acte» tels que proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), mais «se réserve le droit d’utiliser les voies légales de recours pour traiter des irrégularités relevées» au cours de ce processus électoral et spécifiquement le scrutin du 22 novembre. En tous les cas, les candidats de l’opposition ont réaffirmé leur «volonté renouvelée de préserver la paix, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso en plaçant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération».

Idriss TRAORE

COMMENTAIRES

WORDPRESS: 0
Aujourd'hui au Faso

GRATUIT
VOIR