Retrait de la Force Sabre du Burkina: : la France va retirer ses soldats d’ici «un mois»

Retrait de la Force Sabre du Burkina: : la France va retirer ses soldats d’ici «un mois»

La demande de retrait des troupes françaises formulée par les autorités burkinabè, il y a une semaine, semble avoir reçu un écho favorable du côté de Paris. Hier, mercredi 25 janvier 2023, dans une déclaration, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que Paris respectera le délai d’un mois exigé par Ouagadougou.

Le Quai d’Orsay a affirmé avoir reçu le mardi 24 janvier la demande de la junte du Burkina Faso de retrait de ses troupes qui y sont déployées. «Mardi, nous avons reçu formellement la dénonciation par le gouvernement burkinabè, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande», a indiqué une porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Selon plusieurs sources, une bonne partie des 400 soldats de la Force Sabre pourrait prendre pied au Niger comme ce fut le cas de ceux de la Force Barkhane, il y a environ six mois.

En rappel, dans un courrier adressé le 18 janvier dernier, au ministère français des Affaires étrangères, la cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba, a dénoncé les Accords de coopération militaire signé en 2015 et renouvelée en 2018 entre les deux pays. A propos de cette demande rendue publique le week-end écoulé, le président français Emmanuel Macron avait demandé plus de «clarifications» de la part du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré.  Quelques semaines avant cette dénonciation, le Burkina Faso avait demandé le remplacement de l’ambassadeur français à Ouagadougou, Luc Hallade indiquant  qu’il «n’était  plus un interlocuteur fiable». Lundi dernier, le gouvernement burkinabè a déclaré qu’il avait «reçu toutes les assurances sur le fait que les autorités françaises vont accéder à cette requête dès cette semaine».

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