Retrait des USA de l’OMS décrété par Trump : Peu ou prou, l’Afrique doit rechercher sa souveraineté sanitaire

Retrait des USA de l’OMS décrété par Trump : Peu ou prou, l’Afrique doit rechercher sa souveraineté sanitaire

 

 

Moins de 24 heures après sa prestation de serment, Donald Trump a commencé à égrener ses décrets : migrants illégaux dehors, abrogation du droit de sol (qu’il ne pourra pas totalement appliquer, inscrite dans la Constitution), départ de l’OMS et de l’Accord sur le climat de Paris. C’est à la vitesse grand V, que le 47e président américain veut débuter son mandat avec des mesures fortes.

Le cas de l’OMS interpelle : grand pourvoyeur de Fonds de cette organisation Onusienne, le départ des USA, fragiliserait les moyens de l’OMS et de nombreux pays africains vont souffrir. Mais il avait prévenu, l’Amérique ne paiera plus pour d’autres pays et même par exemple l’OTAN devra s’attendre à une décision radicale de Trump. L’Accord sur le climat dénoncé aussi par le président américain aura d’énormes conséquences sur le monde et sur l’Afrique, petite pollueuse mais grande victime climatique. Que fera le reste du monde pour amoindrir ces mesures qui sont préjudiciables ? Continuera-t-il à rallonger les 1 800 km de la frontière avec le Mexique ? En tout cas l’Armée arrive à cette frontière. Et la présidente mexicaine au début très remontée, commence à caresser Trump dans le sens des poils ! La méthode Trump est en marche, que va-t-il se passer ?

«L’OMS nous a escroqué», a martelé Donald Trump hier. Mais, de toutes ces mesures trumpistes immédiates, le cas de l’OMS concerne le monde,  en particulier l’Afrique. Car si les reconductions et les refoulements de migrants illégaux africains qui ont traversé le Venezuela, la Colombie, si cette «lutte contre l’invasion» sera très dure pour les Africains, le fait que les USA vont ôter leurs billes de l’OMS est disons-le une catastrophe, même s’il faut nuancer en espérant que la nature ayant peur du vide, d’autres organisations viendront à la rescousse !

L’absence des USA dans l’OMS, impactera l’existant de la santé publique, et les échanges d’informations scientifiques. La quote-part des USA   représente 500 millions de dollars des Fonds de l’OMS, sur les 1,100 milliards. L’impact de ce départ touchera 70% de l’OMS, un séisme sanitaire.

Qu’a à craindre l’Afrique ? Evidemment, il y a le Covid-19, la fièvre hémorragique de Crimée- Congo, la maladie à virus Ebola et à virus Marburg, l’IMPOX et évidemment le VIH-SIDA ! Toutes des pathologies auxquelles le continent est confronté, devront être prises en charge peu ou prou. C’est un coup dur pour le continent ! En réduisant le budget de l’organisation et sa participation dans des programmes importants, l’Afrique sera très impactée. Apparemment, la critique acerbe contre la Chine et les mondialistes symbolisés par la Fondation Bill Gates traduit la frustration de Trump.

Le 14 février 2024, le président rwandais, Paul Kagame, avait initié une rencontre pour anticiper sur ce cas de figure. Bien visé, et de nombreux pays y songent. C’est l’occasion pour l’Afrique d’explorer des pistes pour gagner un tant soit peu sa souveraineté sanitaire. C’est lors de telles difficultés que l’Afrique doit rebondir.

Si lors des pandémies, on dit que les maladies sont au Sud et les médicaments au Nord, il faudra travailler à ce que les soins soient aussi disponibles en Afrique.

La réflexion doit se faire, car de plus en plus avec la montée des extrêmes droites en Europe et aussi l’avènement de chefs d’Etat qui auront la vision trumpiste, l’Afrique doit innover, se réinventer, elle le peut avec la présente jeunesse. Santé, éducation, culture, l’Afrique doit s’automatiser !

La REDACTION

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