Riposte contre le coronavirus en Afrique : Jack Ma et la BCEAO, deux sauveteurs de populations en danger

Riposte contre le coronavirus en Afrique : Jack Ma et la BCEAO, deux sauveteurs de populations en danger

Pour qui connait le grand marché Rood-Woko de Ouagadougou, sait que sa fermeture coûtera bonbon aux commerçants et au-delà, aux populations burkinabè, parce que c’est un centre névralgique d’économie, de finances et bon nombre de familles vivent au jour le jour grâce aux étals et autres boutiques qui s’y trouvent.

C’est donc la mort dans l’âme, que les commerçants vont vivre la fermeture dudit marché et tous les autres marchés du 25 mars au 20 avril 2020, car ce sera très difficile. Déjà avec le terrorisme, l’économie burkinabè était quasi-sous perfusion, avec ces mesures, ce sera encore plus profond. La femme qui vend ses tomates, ses choux, ses galettes au bord de la route, se retrouve confinée à la maison avec souvent 2 ou 3 enfants à sa charge.

Et que dire de tous ces hommes saprophytes qui n’ont aucune activité officielle dans les marchés, mais qui vivent grâce au système D ? Idem dans les gares de transports où vivaient une multitude de travailleurs …

Partout dans la sous-région, au Togo, au Bénin et en Côte d’Ivoire, ce sont pratiquement les mêmes mesures de survie pour stopper la pandémie du coronavirus qui prévalent. Dans cet océan de détresse, la bonne nouvelle est venue de 2 fronts : du e-commerce Alibaba et de la BCEAO.

Jack Ma, le fondateur et milliardaire chinois avait promis et tenu parole …

En effet, c’est près de 1,1 million de kits de dépistage, 6 millions de masques et 60 000 combinaisons de protection qui ont été acheminés à Addis Abeba d’où ils seront distribués aux 54 pays africains. La fondation Jack Ma l’avait promis, c’est chose réalisée.

C’est un bon samaritain chinois qui manifeste ainsi sa libéralité, même quand on sait que sa plateforme en Ethiopie est là pour faire du business. Mais il n’était pas obligé de venir en aide au continent en ces moments sombres. Alibaba est bien en mission de sauvetage sanitaire en Afrique et c’est l’essentiel.

Deuxième amphitryon financier, cette fois, la BCEAO qui va cracher au bassinet de la sous-région, de la zone UEMOA plus préciement 340 milliards de F CFA chaque semaine, auxquels vont s’ajouter d’autres décaissements ce qui fera 4 750 milliards de F CFA pour cette zone, afin de conforter une économie qui est forcément en difficulté face à l’avancée du virus couronnée. Si 1 700 entreprises vont rejoindre la cotation, et que cette manne va renforcer les banques primaires pour qu’elles puissent offrir des conditions d’emprunt idoines aux entreprises, on reste tout de même réservé quant à l’opérationnalisation de ces perspectives, pour qu’elles se transforment en concret dans le panier de la ménagère, en ces temps de coronavirus, où véritablement, confinement et fermeture d’activités lucratives et essentielles obligeront, des  familles à manger la vache enragée faute de subsides quotidiens.

Mais c’est déjà salutaire que la «Banque des banques» de l’Afrique de l’Ouest songe à ce geste, car en Europe et aux USA, de l’argent frais sera injecté en renfort aux économies, qui sont malmenées par le coronavirus.

Face à un fléau, tout ce qui peut atténuer le mal est bon à prendre. En Italie par exemple, la Russie et Cuba y ont pris pied par la présence de médecins  et spécialistes de la santé pour essayer d’inverser la courbe mortifère.

La REDACTION

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