A table, on pourrait dire qu’aujourd’hui dans la salle des banquets de Ouaga 2000 commence le plat de résistance. C’est en principe ce 6 avril que débute l’interrogatoire des inculpés.
Il s’agira pour le Tribunal militaire de délier l’écheveau de ce pronunciamiento du 16 septembre 2015. En commençant même par les mobiles du coup d’Etat. Comment un général tel Gilbert Diendéré, «un des militaires le plus renseigné de l’Afrique», selon un diplomate étranger introduit, pourquoi Diendéré a-t-il pu perpétrer ce putsch de trop ? En est-il l’instigateur ou l’a-t-on fait pour le lui donner ?
Qui a donné l’ordre de prendre en otage le président Michel Kafando, le PM Yacouba Isaac Zida ? Quel impact réel entre la supposée communication téléphonique de Djibrill Bassolé ?
Quelles sont les ramifications du putsch en Côte d’Ivoire et au Togo ? Quel rôle ont joué certains hauts gradés de la hiérarchie militaire ? Assurément, la salle des banquets qui s’était vidée ces derniers jours va encore se remplir.
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