Salon international du coton et du textile :  1ère édition, du 27 au 29  septembre  à Koudougou

Salon international du coton et du textile :  1ère édition, du 27 au 29  septembre  à Koudougou

Le top de départ des activités entrant dans le cadre du lancement du Salon international du coton et du textile (SICOT) a été donné par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, le jeudi 15 février 2018, à Koudougou, dans la cité du cavalier rouge, dans le Centre-Ouest. Organisé par l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF), ce salon qui se tiendra du 27 au 29 septembre prochain, aura pour thème : «La transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses».

Du 27 au 29 septembre 2018, Koudougou abritera la première édition du Salon international du coton  et du textile (SICOT). Les activités entrant dans ce cadre, ont été lancés officiellement par le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré. Ce salon, dédié à la transformation du coton africain, a pour objectif, de créer en Afrique et singulièrement au Burkina Faso, un cadre permanent de discussion des experts mondiaux sur la transformation du coton, ainsi que la création d’un espace d’affaires pour des investisseurs potentiels dans le secteur. Cet évènement majeur, soutenu et placé sous le haut patronage du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, aura pour thème : «La Transformation intégrée du coton, facteur de création d’emplois et de richesses». Selon la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements du Burkina Faso (API-BF), Bintou Diallo/Barro, ce salon réunira les acteurs et experts de la filière (production, équipementiers, investisseurs, sociétés cotonnières, chercheurs, ONG, etc. afin de stimuler la création d’unités de transformation. En outre, la directrice de l’API-BF a laissé entendre que pour cette première édition, ce sont plus de 1 000 visiteurs professionnels, en provenance de 20 pays d’Afrique et du reste du monde qui sont attendus à Koudougou.Tout en remerciant les initiateurs du salon, notamment le gouvernement et tous ses partenaires, le président de l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB), Bambou Bihoun, a soutenu que le SICOT est un évènement heureux, bénéfique à toute la chaîne de valeurs. Pour lui, la transformation du coton burkinabè permettra, sans nul doute de créer des emplois pour les jeunes et susciter de la valeur ajoutée sur toute la chaîne du coton burkinabè.

Bientôt une unité d’égrenage à Kougougou

La cérémonie a été présidée par le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré. Pour lui, le SICOT se veut être une tribune qui permettra aux acteurs de toute la chaîne de valeurs du coton, de trouver des réponses concrètes à la problématique de la valorisation locale du coton africain, en général et celui du Burkina en particulier. Il explique qu’en dépit de sa forte production moyenne annuelle (600 000 tonnes de coton graine, soit en moyenne 250 000 tonnes de coton fibre), le Burkina Faso transforme localement seulement 2% de la fibre. Conscient de cela, il affirme que le gouvernement, avec à sa tête le président du Faso, a mis au cœur de la politique de développement du pays, la dynamisation de la transformation locale du coton, afin d’accroître sa contribution au développement et permettre d’atteindre les objectifs du Plan national de développement économique et social (PNDES), en son axe 3 qui vise à dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois. A cet effet, le ministre a avoué que l’ambition du gouvernement est d’œuvrer à la mise en place d’unités industrielles de transformation locales du coton sur toute l’étendue du territoire national, notamment à Koudougou, dont la renommée nationale et internationale dans le secteur du textile industriel fut portée par la société «Faso Fani», fierté nationale qui faisait vivre des milliers de personnes, mais qui malheureusement, est en arrêt. «Je puis rassurer que la population de Koudougou et environs que le gouvernement travaille actuellement avec des partenaires, à redonner sa réputation d’antan à la ville du textile», a fait savoir Harouna Kaboré. Il poursuit que l’idée d’accompagner la production, la transformation et la commercialisation du coton et du textile, à travers un salon, vise à mettre en place, un cadre opérationnel pour la prospection de pistes concrètes en vue de faire de l’Afrique, le continent du textile pour la création d’emplois décents pour les jeunes et les femmes, et de richesses pour l’économie. Aux dires du ministre, le choix de la ville de Koudougou pour abriter la première édition, n’est pas fortuit. En effet, en plus d’être une zone importante de production du bassin cotonnier et d’avoir une histoire particulière avec la transformation du coton, Koudougou a l’avantage de disposer d’infrastructures suffisantes et de qualité pour abriter une telle rencontre qui, selon lui, se veut être internationale. Avant de déclarer officiellement lancées les activités du SICOT, le ministre a saisi l’occasion pour saluer l’initiative de la mise en place dans les prochains mois à Koudougou, d’une unité d’égrenage dédiée à la production du coton biologique du Burkina Faso, à travers le partenariat de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso (UNPCB), SOFITEX et l’ONG Catholic Relief Services. Cette unité, selon les propos du ministre, contribuera à la mobilisation des producteurs de coton biologique majoritairement composés de femmes, dans la production. Elle permettra également la dynamisation de façon significative, de la vie socioéconomique de la commune de Koudougou, à travers la création de plus de 300 emplois, pendant la phase de construction, et 1300 emplois directs et indirects, durant la phase d’exploitation. D’un coût de près de 2 milliards de FCFA, la signature du protocole d’entente entre l’UNPCB et la SOFITEX pour la réalisation de cette unité d’égrenage et de la pose de la première pierre ont mis fin à la cérémonie.

Pelagie OUEDRAOGO

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