Salon international du coton et du textile : Rideaux sur la 2e édition

Salon international du coton et du textile : Rideaux sur la 2e édition

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a procédé à la clôture de la 2e édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) à Koudougou, le vendredi 31 janvier 2020. De ces journées de réflexions, d’échanges et de partages d’expériences, il retient la ferme volonté et l’engagement des acteurs pour la valorisation du coton, par le partage d’outils modernes de production, de conservation, de promotion de la transformation, de financement et de commercialisation.

Les 30 et 31 janvier 2020, la ville de Koudougou a accueilli les acteurs intervenant dans la production et la transformation du coton. C’était à l’occasion de la 2e édition du Salon international du coton et du textile (SICOT) qui a refermé ses portes le vendredi 31 janvier, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. Il confie que la tenue de ces journées, cadre d’échanges, de partages d’expériences de la filière coton-textile a permis de situer les défis, enjeux et perspectives en matière de modernisation de l’artisanat africain, de présenter les opportunités de production, de transformation du coton bio équitable en Afrique de l’Ouest, de promouvoir l’investissement dans l’industrie textile par l’identification et l’accompagnement d’investisseurs privés dans la mise en œuvre de projets industriels textiles, etc. Si on s’en tient à ses dires, l’évènement a regroupé environ 2 350 participants dont 290 structures publiques et privées venant de 30 pays d’Afrique. Les différents échanges au cours des panels et des tables rondes qui ont regroupé 1 093 participants durant le Salon, ont notamment mis en évidence selon lui, le rôle crucial de la production et de la transformation du coton dans l’essor économique des pays africains mais aussi, permis de jeter les bases des différentes actions d’envergure aux niveaux régional et africain nécessaires à la relance de la transformation du coton en Afrique. Concernant les rencontres d’affaires, sur 813 rendez-vous demandés, le ministre indique que 75% ont été honorés. De ses explications, cela est dû au non-respect de certains rendez-vous liés au conflit de calendrier.

De ces journées de réflexions, d’échanges et de partages d’expériences, Harouna Kaboré dit retenir la ferme volonté et l’engagement des acteurs à la valorisation du coton, par le partage d’outils modernes de production, de conservation, de promotion de la transformation, de financement et de commercialisation.

Au vu donc des conclusions et recommandations auxquelles les participants au Salon ont abouti, et dont la pertinence augure des lendemains meilleurs, le ministre dit ne pas douter que l’engagement de tous à faire de la filière coton-textile, un levier opérationnel pour l’industrialisation et la croissance économique des Etats africains soit une réalité.

 Pour sa part, il a tenu à rassurer les uns et les autres de sa totale disponibilité et de son engagement indéfectible quant à l’examen effectif des différentes recommandations issues de la présente édition. Il promet de les présenter au président du Faso qui a renouvelé son engagement lors de son adresse à l’occasion de la cérémonie d’ouverture à accompagner la filière coton-textile.

Avant de prononcer la phrase fétiche : «Je déclare clos (…)», il a donné rendez-vous aux différents acteurs à la 3e édition qui se tiendra les 27 et 28 janvier 2022 toujours dans la cité du cavalier rouge.

Edoé MENSAH-DOMKPIN

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