Les Etats-Unis d’Amérique, plutôt l’Administration de Joe Biden a décidé de sanctionner le leader des Forces de soutien rapide (FSR) le général «Hemedti» et sa famille, ainsi que certains de ses proches pour génocide avéré en cours contre une ethnie.
Travel ban, gel d’avoir, de biens, et même sanctions pour des sociétés en Arabie Saoudite vendant des armes aux FSR. Bref, les USA ont sorti l’artillerie de la coercition pour frapper les FSR pour crimes et viols systématiques contre un groupe de personnes. Ce génocide en cours, euphémisme pour désigner les tueries de masse et les viols, ce génocide en cours dénoncé et puni par l’Amérique, 21 mois après le début de la guerre, et un pays dévasté, des exodes immenses, il aura fallu donc l’irréparable, et surtout 2 semaines avant le changement d’identité du locataire de la Maison Blanche.
Pour beaucoup, c’est peu, c’est tard et c’est une façon pour l’Administration Biden de s’exonérer à bon compte, alors que les USA auraient pu contraindre les 2 généraux belligérants à fumer le calumet de la paix. N’aurait-il pas été plus facile de stoper cette guerre, il y a 21 mois, préserver des vies, que maintenant ? N’est-ce pas le médecin après la mort ?
Il n’est pas certain que ces gages de bonne volonté produisent non seulement les résultats escomptés (les sanctions même ciblées sont souvent inopérantes) mais qu’ils soient bien compris, à quelques jours du départ du président américain. Mais, comme il n’est jamais trop tard pour bien faire…encore qu’on ne sait pas ce que Donald Trump fera du brûlot soudanais dès son arrivée le 20 janvier 2025 !
La rédaction
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