Sanctions américaines contre le général James Kabarebe, convocation de l’ambassadeur rwandais par l’UE : Pression sur le Bonaparte émacié de Kigali

Sanctions américaines contre le général James Kabarebe, convocation de l’ambassadeur rwandais par l’UE : Pression sur le Bonaparte émacié de Kigali

 

 

 

 

 

Le général James Kabarebe, selon certaines files diplomatiques et renseignements sourcés pourrait être le dauphin de Paul Kagame du Rwanda. Ce militaire fidèle parmi les fidèles du dirigeant rwandais, l’a suivi depuis le début, c’est-à-dire la longue marche victorieuse qui a mis fin au génocide de 1994. C’est ce général que Washington vient de sanctionner par une batterie de mesures pour son rôle majeur dans la rébellion du M23.

Ce 20 février 2025, le couperet financier est tombé du côté de Washington sur l’ex-ministre de la Défense de Kagame pour les motifs suivants : «Kabarebe assure la liaison entre le gouvernement rwandais et le M23 et orchestre le soutien de la FRD au groupe armé. En outre, Kabarebe gère une grande partie des revenus que le Rwanda et le M23 tirent des ressources minières de la RD Congo. Il a coordonné l’exploitation des minerais des sites miniers de la RD Congo en vue d’éventuelle exportation depuis le Rwanda», argue le département au Trésor américain.

James Kabarebe était des 2 grandes guerres en RD Congo, et a toujours était au milieu des tambouilles en RD Congo par les rébellions ???boys ??? évidemment du côté d’Urugwiro village, la présidence rwandaise.

Autrement dit, l’Administration Trump sanctionne ce proche de Kagame d’être le bras séculier du M23, de superviser la guerre de rapines du coltan et autres minerais du Kivu vers le Rwanda. Sanctions financières à minima vue de Kinshasa, qui estime que la pression doit s’étendre plus loin.

L’UE ajoute aussi son grain de sel à ces coercitions en activant le bâton diplomatique par une convocation de l’ambassadeur du Rwanda. 2 sanctions qui ne visent pas Paul Kagame en personne, mais, qui le touche par translation. Le général sanctionné par les USA a la confiance du président du pays des mille collines, et on se souvient que dans l’affaire du crash de l’avion de Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, la justice française l’avait égratigné, provoquant à l’époque le courroux de son mentor. Une pression américaine est donc sur Kagame en tapant sur son sécurocrate, et actuel ministre de l’Environnement.

Ces sanctions feront-elles un effet sur le Bonaparte émacié de 1994 ? Les USA ont toujours été un protecteur du Rwanda, et en 2012, il aura suffi d’un coup de fil de Barack Obama pour que le même M23 quitte Goma. Pas certain que Donald Trump fasse de même, mais ces sanctions sont tout de même un coup de semonce pour Kigali, surtout qu’elles viennent des USA et on ne sait pas ce que fera l’UE. En particulier, la France qui défend par exemple, la coupure de l’aide financière au Rwanda, pour la sécurisation de Cabo Delgado au Mozambique contre des terroristes qui menacent plusieurs intérêts dont ceux du groupe Français Total.

Comment réagira Paul Kagame ? Washington s’arrêter-t-il à ces sanctions, lesquelles à vrai dire, ne sont pas encore dissuasives ? Pendant ce temps, sur le terrain, le M23 progresse sur le territoire congolais, les rebelles avancent vers Butembo et Beni. A Lubero, les combats font rage, tandis que les localités de Kitsombiro et Ndoluma ont été prises par ce même M23.

La REDACTION

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