Second compact : L’UFC-Burkina entame la phase 4 de la formulation

Second compact : L’UFC-Burkina entame la phase 4 de la formulation

L’Unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina (UCF-Burkina) a tenu une conférence de presse, le vendredi 22 juin 2018, à Ouagadougou. Cette rencontre a été une occasion pour cette structure qui a pour mission de conduire le processus d’élaboration du deuxième compact, de se présenter et d’aborder les résultats atteints dans le cadre de la formulation du second compact. Il en est ressorti que l’UCF-Burkina vient de boucler la 3e phase de formulation et s’apprête à en démarrer la 4e phase.

L’atelier national de validation des documents de proposition de projets pour le second compact du Millennium challenge corporation (MCC) en faveur du Burkina Faso, s’est tenu le mardi 5 juin 2018 à Ouagadougou. Il était ressorti de cet atelier, organisé par l’Unité de coordination de la formulation du second compact (UCF-Burkina), une proposition de 3 projets portant sur l’amélioration de la fourniture d’électricité. Ces projets présentés avaient été estimés à un coût de plus de 450, 4 milliards de FCFA. En effet, en décembre 2016, le Burkina Faso a été sélectionné pour bénéficier d’un second compact et un processus d’élaboration du compact, comportant 4 étapes, a été défini par l’UCF-Burkina. La première étape qui a eu lieu d’avril à août 2017, a consisté en l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique. La deuxième phase qui a concerné l’analyse des causes profondes des contraintes identifiées s’est déroulée de septembre 2017 à janvier 2018. Et la troisième phase, qui vient d’être bouclée par une adoption en Conseil des ministres des documents de proposition de projets, a consisté à la définition des projets potentiels du compact et enfin, la quatrième phase, qui est en passe de débuter, devra permettre d’évaluer la faisabilité des projets retenus par le MCC. Cela, car il y a une exigence de taux de rentabilité d’au moins 10% pour que le projet soit éligible, à côté de son impact sur la pauvreté et sur la croissance économique. Par rapport aux objectifs assignés au deuxième compact, on a l’amélioration des accès des entreprises et de ménages à une électricité suffisante, de qualité et moins coûteuse et à une main-d’œuvre qualifiée permettant une pleine valorisation de cette électricité. Ainsi, le but de cette conférence de presse est de présenter le travail de l’UCF-Burkina, de parler des résultats atteints, afin de susciter plus d’intérêt des populations et d’accroître la mobilisation de tous ceux qui pourraient, d’une manière ou d’une autre, être impactés par ce compact. «En termes d’objectifs spécifiques guidant la formulation et la mise en œuvre du compact, c’est améliorer l’efficacité des domaines et des services de l’électricité, accroître l’offre de l’électricité moins coûteuse, renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité et enfin, accroître l’accès de l’électricité aux entreprises et ménages», a soutenu Samuel Tambi Kaboré, coordonnateur national de l’UCF. En ce qui concerne les projets proposés dans le cadre de ce second compact, il y en a trois, et on a en premier lieu, le renforcement de l’efficacité du domaine de l’électricité, qui consiste à faire des réformes pour créer des conditions adéquates à l’accroissement et l’amélioration de l’ensemble du secteur. Ce qui s’élèvera à environ 23,3 milliards de FCFA. En second lieu, le deuxième projet est relatif à l’accroissement de l’offre d’électricité moins coûteuse, ce qui consiste à soutenir les sources de production qui peuvent conduire à un prix plus faible de l’électricité. Le dernier projet est le projet réseau et accès à l’électricité qui, dans un premier temps, va concerner les réseaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, qui souffrent d’un certain nombre de dysfonctionnements.

Larissa KABORE

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