Second compact du Millennium challenge corporation:  Un atelier pour tracer les sillons de sa mise en œuvre

Second compact du Millennium challenge corporation: Un atelier pour tracer les sillons de sa mise en œuvre

Le lundi 12 mars 2018, le coordonnateur national de l’Unité de coordination du second compact du Burkina (UCF-Burkina), Samuel Tambi Kaboré, a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier technique d’élaboration des documents de proposition des projets du second compact du Millennium challenge corporation (MCC). L’objectif de l’atelier est de disposer des versions préliminaires des documents de projet qui sont au nombre de quatre, selon le concept validé par le gouvernement.

Aux yeux du conseil d’administration du Millennium challenge corporation (MCC), le Burkina Faso est un bon élève. C’est la raison pour laquelle, il l’a sélectionné une seconde fois pour le second compact. Pour la mise en œuvre de ce compact, l’équipe technique a initié un atelier au profit des membres, le lundi 12 mars 2018. L’objectif de cet atelier, selon le coordonnateur national de l’Unité de coordination du second compact du Burkina (UCF-Burkina), Samuel Tambi Kaboré, est de disposer des versions préliminaires des documents de projet qui sont au nombre de quatre, selon le concept validé par le gouvernement. Il s’agit d’améliorer l’efficacité du domaine et des services de l’électricité, d’accroître l’offre d’électricité moins coûteuse, de renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité  et d’accroître l’accès et la valorisation de l’électricité par les populations et les entreprises des zones rurales et/ou péri-urbaines a-t-il confié. Il rappelle que chaque document de projet devra être élaboré suivant le canevas du MCC.

Il faut rappeler que l’atelier en question fait partie de la  phase 3 de la mise en œuvre du compact. Selon le coordonnateur national de l’UCF-Burkina, cette phase qui a commencé depuis janvier 2018, doit aboutir à la définition et aux choix des types de projet du compact. Il est revenu sur les deux premières phases. La première qui s’est étendue d’avril à août 2017 a permis de mener l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique où deux contraintes majeures ont été identifiées. Il s’agit du déficit de capital humain, notamment la faible qualification de la main d’œuvre et l’insuffisance de l’électricité, sa mauvaise qualité et son coût élevé. La seconde phase qui a duré de septembre à décembre 2017, a permis d’analyser les causes profondes des deux contraintes précitées, afin d’élaborer des notes conceptuelles qui proposent un cadre d’actions pour y faire face, a soutenu le coordonnateur national.

Il est important de souligner que l’atelier qui a débuté le lundi 12 mars, va durer cinq jours et va prendre fin le vendredi 16 mars 2018. Samuel Tambi Kaboré a rappelé les résultats attendus à la fin de l’atelier. Il espère en effet, que les composantes du projet seront définies, les coûts totaux du projet seront estimés, la théorie préliminaire du changement sera définie avec une logique de projet plus complète, les bénéficiaires potentiels seront identifiés et les avantages qu’ils sont susceptibles de recevoir seront quantifiés, etc.  

Thierry AGBODJAN

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