Second tête- à tête IBK- Soumi: les divergeances s’applanissent

Second tête- à tête IBK- Soumi: les divergeances s’applanissent

Comme convenu, dans la soirée du mardi 5 mars 2019, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, et Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, se sont revus à nouveau hier soir à 21 heures après le huis clos la semaine dernière. Cette multiplication de rencontres entre les deux hommes politiques est un signe d’espoir pour les Maliens qui attendent une décrispation politique.

«Nous avons eu un très bon entretien comme la dernière fois pendant un peu plus de deux heures. Nous avons revisité les hypothèses que nous avons faites. Nous avons mis le Mali, les préoccupations et les défis aux cœurs de nos discutions», raconte Soumaïla  Cissé à sa sortie d’audience. Les deux anciens rivaux ont  essayé de trouver un mode opératoire pour pouvoir avancer. «Nous sommes convaincus qu’il faut un dialogue élargi à l’ensemble des forces vives du pays. Le président va continuer à recevoir la classe politique. Il a déjà commencé à recevoir certains responsables des partis, des anciens premiers ministres. Il va continuer à éprouver les hypothèses discutées sur les solutions possibles des sorties de crise»,  ajoute le candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.

Avant cette deuxième rencontre entre IBK et Soumi, le chef de file de l’opposition avait préalablement rencontré plusieurs anciens chefs d’État du Mali, notamment le professeur Dioncounda Traoré, le général Moussa Traoré, et aussi un échange téléphonique très long avec Amadou Toumani Touré. Et aujourd’hui, il sera reçu par le président Alpha Oumar Konaré. «Nous avons convenu de nous revoir dès demain, pour mettre en commun l’ensemble des informations que nous avons pour être sûr d’avoir un mode opératoire qui peut fonctionner à la satisfaction de tout le monde. Il est important aujourd’hui qu’on sente que nous avançons vers un consensus pour rassembler le maximum des forces vives de ce pays. Pour faire face à la crise très difficile que nous traversons. Cela par les décisions qui seront prises au bon moment qui vont pouvoir informer l’ensemble des populations sur ce qui a été retenu, que la décrispation qui a commencé puisse continuer», a déclaré Soumaïla Cissé.

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