Depuis 2012, la région frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger est caractérisée par un climat d’insécurité et de violence. En effet, la détérioration récente de la situation marquée par la prolifération des groupes armées, la recrudescence des affrontements communautaires et la montée de l’extrémisme violent, soulève de profondes inquiétudes tant au niveau régional qu’international.
Face à cette situation, la présence des Forces de défense et de sécurité (FDS) a été renforcée dans la zone avec le déploiement de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, des forces spéciales américaines et la force conjointe du G5-Sahel.
Selon la coordonnatrice régionale du programme basée à Bamako, Awa Sow, le programme «Un monde Sans faim», n’arrive pas à s’exécuter dans la région du Liptako-gourma (Mali, Niger et Burkina Faso) alors que 12 à 18 millions de personnes souffrent de la faim et sont confrontées à des exactions de terroristes et de conflits intercommunautaires qui influencent négativement la mise en œuvre des actions planifiées.
C’est dans ce cadre que la fondation Konrad Adenauer a initié du 18 au 20 septembre 2020 une rencontre d’échange avec les différents acteurs sur le thème : « La problématique sécuritaire de la sécurité alimentaire dans la région du Liptako-gourma : défis, enjeux et perspectives ». Durant 72h, les participants venus du Mali, du Niger et du Burkina Faso, réfléchiront sur les stratégies d’intervention dans un contexte de crises multidimensionnelles et d’insécurité alimentaire.
COMMENTAIRES