Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est rentré ce mardi 13 mars 2018, d’un séjour de quelques jours, dans la capitale indienne. A New Delhi, le président du Faso a participé au sommet inaugural de l’Alliance solaire internationale (ASI). En plus du sommet, Roch Marc Christian Kaboré, s’est entretenu avec le Premier ministre indien, avec qui il a fait le point de la coopération entre le Burkina et l’Inde.
C’est cet après-midi que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, est rentré de son séjour indien. Il a fait le point de sa mission aux hommes et femmes des médias. «Nous sommes allé à New Dehli, pour participer au sommet inaugural de l’Alliance solaire internationale», a expliqué le chef de l’Etat. En effet, en 2016, le Burkina Faso avait signé l’accord-cadre de cette Alliance. New Delhi a donc été le premier rendez-vous pour sceller la mise en place de cet instrument de coopération dans le domaine solaire. Selon le président Kaboré, il était important pour le Burkina qui a un bon gisement solaire, d’y être. «Nous avons été parmi les premiers membres fondateurs de cette alliance, pour affirmer notre choix de transférer et de faire en sorte que l’énergie solaire puisse représenter environ 30% de l’énergie utilisée dans notre pays». L’ASI se veut être un cadre de coopération entre ceux qui ont des gisements solaires d’une part et ceux qui ont les technologies d’autre part. De l’avis du président du Faso, si au niveau de l’alliance, les membres mettent ensemble, leurs moyens financiers et leur intelligence, ils pourront faire en sorte que le secteur solaire soit un véritable vecteur de transformation économique et social pour leur pays, tout en luttant également contre les changements climatiques qui sont un fléau important au niveau mondial et qui se ressentent au niveau national.
«Nous avons profité de ce séjour pour avoir une rencontre avec le Premier ministre indien», a ajouté Roch Marc Christian Kaboré. A l’en croire, c’est une rencontre qui leur a permis de faire le bilan de la coopération «exemplaire» entre nos deux pays et de dégager des pistes nouvelles, dans lesquelles ces coopérations vont se consolider, notamment en ce qui concerne l’énergie solaire, la santé, la production de produits pharmaceutiques, etc. Autre temps fort du séjour, la rencontre entre le président Kaboré et le président du Ghana. Les deux hommes ont discuté de :
la question de l’interconnexion entre le Ghana et le Burkina, qui accuse un retard de plusieurs mois du côté ghanéen. Le Ghanéen s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que d’ici à mi-avril, cette interconnexion de 50 MW puisse être opérationnelle ;
la question du chemin de fer entre nos deux pays. «Lorsque nous sommes arrivé en Inde, nous avons rencontré des opérateurs de chemins de fer qui étaient en discussion avec le Ghana et nous avons souhaité mettre en commun ces échanges, de manière à tirer le meilleur profit éventuel du choix que nous verrons sur celui qui va opérer et travailler à la mise en place du chemin de fer», a expliqué le président du Faso ;
la question du pipeline pour le transport des hydrocarbures, depuis le port de Tema jusqu’au Burkina Faso.
Le déplacement de New Delhi a enfin, été l’occasion pour Roch Kaboré et son équipe de rencontrer les industriels et les hommes d’affaires. C’est ainsi qu’il a pu échanger avec une entreprise travaillant déjà au Burkina, notamment celle qui a livré les bus pour l’université. «C’est une mission qui a été très brève, mais pour nous, très positive», a conclu le chef d’Etat.
Aline Ariane BAMOUNI
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