C’est une belle page de l’histoire du football sénégalais qui se tourne. Hier mercredi 2 octobre 2024, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a annoncé mettre un terme à sa collaboration avec Aliou Cissé, 48 ans, l’homme qui a offert aux Lions de la Teranga leur première CAN en 2021 au Cameroun. Cette décision très surprenante, la veille de voir Cissé donner sa liste des sélectionnés pour les éliminatoires CAN 2025 contre le Malawi (11 et 15 octobre), a été prise en haut lieu.
Le ministère a décidé de ne pas actionner l’année en option qui se présentait pour des raisons sportives. L’élimination en huitièmes de finale de la CAN par la Côte d’Ivoire en janvier dernier (1-1, 5 t.a.b. à 4), puis des matches de qualification Coupe du monde (2e du groupe derrière le Soudan) ou CAN 2025, notamment un nul contre le Burkina Faso à domicile (1-1), moins aboutis ont mené à cette fin inattendue. Sur son compte officiel, la Fédération a ainsi adressé un message fort à son ancien technicien : «De capitaine emblématique à entraîneur légendaire, tu as écrit les plus belles pages de l’histoire du foot sénégalais. Ton patriotisme, ton sens du devoir et du sacrifice ont été le reflet vivant de nos succès. Merci pour tout coach Aliou Cissé. Merci infiniment et bonne chance».
Informé de cette décision par le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Aliou Cissé a réagi très calmement. Le désormais ancien entraîneur des Lions de la Téranga a déclaré accepter cette décision avec «philosophie, dignité et grandeur». Il a souligné que l’intérêt du Sénégal prime sur tout et que les autorités ont dû prendre cette décision pour des raisons qu’il respecte.
Cette annonce met fin à plusieurs années d’un chapitre important de l’histoire du football sénégalais, marqué notamment par la victoire à la Coupe d’Afrique des Nations en 2021. L’histoire retiendra que sous son management, le Sénégal longtemps cité parmi les nations favorites de la compétition continentale a enfin réussi à obtenir son tout premier et unique sacre continental.
La rédaction
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